Doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros sur deux ans, le plan « 1 jeune, 1 solution » vise à faciliter leur entrée dans la vie professionnelle, à orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et métiers d’avenir, et à accompagner ceux qui sont le plus éloignés de l’emploi avec 300 000 parcours d’insertion.
Une plateforme 1jeune1solution.gouv.fr destinée aux jeunes et aux employeurs présente les différentes mesures du plan et les offres d'emploi et d'alternance.
Les mesures pour faciliter l’entrée des jeunes dans la vie professionnelle
Le plan reprend prolonge jusqu'au 31/12/21 les aides pour les embauches de jeunes en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation : 5 000 euros pour les jeunes de moins de 18 ans, 8 000 euros pour les majeurs.
Dans le secteur non marchand, 100 000 missions de service civique supplémentaires (20 000 en 2020 et 80 000 en 2021) seront mises en place. Elles s’ajoutent aux 140 000 initialement programmées en 2020 pour permettre à des jeunes d’assurer des missions d’intérêt général pendant 6 à 12 mois dans des associations.
Sont également prévus : 2 000 emplois FONJEP supplémentaires en appui des associations ; une prime de 4000 euros pour le recrutement par des TPE-PME de 1 000 jeunes en VTE (volontariat territorial en entreprise) sur des métiers « verts » ; 2 500 emplois supplémentaires dans le monde du sport dans le cadre de l’action de l’Agence Nationale du Sport (ANS).
Les mesures pour orienter et former des jeunes dans les secteurs et métiers d’avenir
100 000 nouvelles places de formation, qualifiantes ou pré-qualifiantes, financées par le Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC), seront proposées aux jeunes sans qualification ou en échec dans l’enseignement supérieur. Ces nouvelles formations seront concentrées sur des filières stratégiques et d’avenir (métiers de la transition écologique, métiers du numérique, secteur du soin et de la santé...).
Dans le secteur du soin, 16 000 places seront proposées pour doubler les capacités de formation des aides-soignants, des infirmières et des auxiliaires de vie dans les 5 prochaines années.
Dans le domaine du numérique, 35000 parcours de formation seront destinés à des jeunes non-qualifiés (15 000 « Pass numérique vers l’emploi » et 20 000 nouvelles formations de la Grande Ecole du Numérique).
Sont également prévus : des parcours individualisés pour 35 000 décrocheurs entre 16 et 18 ans d’ici fin 2021 ; 26 500 places supplémentaires à la rentrée 2020 pour poursuivre des formations en CAP, BTS et études supérieures ; un doublement du nombre d’élèves bénéficiaires des cordées de la réussite et des parcours d’excellence.
Par ailleurs, la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle sera revalorisée (200 euros/mois pour les 16-18 ans et 500 euros/mois pour les 18-25 ans) et simplifiée afin que les jeunes en bénéficient plus rapidement.
Les mesures pour accompagner les jeunes éloignés de l’emploi
60 000 parcours emploi compétences (PEC) seront programmés en 2021 en plus des 20 000 initialement prévus. Les PEC permettent une mise en situation professionnelle dans le secteur associatif ou public, un accompagnement et un accès facilité à la formation.
Dans le secteur marchand, 10 000 nouveaux contrats initiative emploi (CIE) "jeunes" seront financés en 2020 et 50 000 en 2021. Pour les jeunes très éloignés de l'emploi, 35 000 entrées dans les structures d’insertion par l’activité économique (IAE) sont également prévues.
Pour les jeunes accompagnés par les Missions locales, 50 000 places en Garantie jeunes s’ajouteront en 2021 aux 100 000 initialement programmées, et 80 000 PACEA (Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie) complèteront les 340 000 parcours déja planifiés.
Sont également prévus : un doublement de l’Accompagnement Intensif Jeunes (AIJ) mis en place au sein de Pôle emploi, et 3000 places supplémentaires dans le dispositif SESAME (accompagnement sur mesure vers les métiers du sport et de l’animation).