Adaptation du Pacte régional d'investissement dans les compétences 2019-2022

Formation tout au long de la vie

Adaptation du Pacte régional d'investissement dans les compétences 2019-2022

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L’Etat et la Région ont signé le 11 décembre 2020 un avenant au Pacte régional d'investissement dans les compétences 2019-2022. Cet avenant adapte les cibles et la trajectoire du PACTE au nouveau contexte de la crise sanitaire.

Il prévoit de faire évoluer l'offre de formation vers les priorités économiques, sectorielles et stratégiques définies par les plans de relance national et régional et de déployer la contribution de la Nouvelle-Aquitaine au plan "1 jeune, 1 solution" au travers de 8400 parcours supplémentaires pour les jeunes les moins qualifiés ou en décrochage du supérieur grâce à une dotation complémentaire de l'Etat de 58,709 millions d'euros. (voir notre dossier sur le PIC et le Pacte Régional).

L'avenant élargit également le périmètre du PACTE aux formations sanitaires et sociales. Après la reconnaissance de la mobilisation des élèves et étudiants aides-soignants et infirmiers au travers de la prime Covid (plus de 4000 jeunes bénéficiaires en Nouvelle-Aquitaine), il s’agit, conformément aux préconisations du rapport El Khomry sur les métiers du grand-âge, d’augmenter le nombre de diplômés dans ce secteur sous tension.

La stratégie mise en œuvre s'appuie également sur des démarches partenariales comme le Contrat Régional de Filière « métiers de la formation », un soutien à des diagnostics stratégiques et la mise en place d'un programme régional de développement de la Formation à distance (FAD). L’adaptation du Pacte intègre aussi la revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle annoncée dans le cadre de France Relance.

30 % des formations financées par le PACTE sont réorientées vers 19 filières prioritaires économiques et sectorielles :

  • le bâtiment avec la rénovation thermique (voir notre dossier)
  • la production et le déploiement d’énergies alternatives au travers du photovoltaïque et de la méthanisation
  • l’eau dans ses liens avec la chimie, le numérique et les technologies (voir notre dossier)
  • la robotisation, notamment dans le secteur textile, en lien avec le numérique et la maintenance des lignes de production
  • l’agriculture et l’agroalimentaire avec l’accélération de la transition écologique et l’accompagnement des filières en difficulté
  • les transports décarbonés avec notamment les batteries et les énergies alternatives (voir notre dossier)
  • le démantèlement, le recyclage et le refit dans les industries ferroviaire, aéronautique, navale et nautique
  • l’aéronautique dans l’accompagnement de sa diversification et du transfert des compétences de ses salariés (voir notre dossier)
  • la restauration et le tourisme (voir notre dossier) en lien avec le développement de nouveaux modes de consommation
  • l’électronique, notamment dans les technologies critiques, vecteur de la transformation numérique et énergétique
  • l’industrie pharmaceutique en contribution à la souveraineté nationale et européenne
  • la santé (voir notre dossier) et le soin avec notamment l’accompagnement à la perte d’indépendance favorisant un mieux vivre à domicile (voir notre dossier sur la silver économie).
L’offre de formation ciblera aussi des filières en reconversion, des secteurs plus stratégiques, liés à la souveraineté nationale, ou émergents (numérique, énergies alternatives, rénovation des bâtiments, recyclage, gestion de la ressource en eau, cybersécurité…). Pour répondre à ces nouveaux enjeux de formation, les parcours intégreront de nouveaux modules ou des passerelles facilitant transfert et adaptation de compétences.

Autre contribution au plan "1 jeune, 1 solution" (voir notre actu) le PACTE prend en compte les décrocheurs post-bac qui pourront solliciter le dispositif Amorce de parcours (voir fiche technique).

Pour 2021, sous l’égide de la Conférence Régionale de la Recherche, de l'Enseignement Supérieur et du Transfert de technologie (CREST), une concertation est ouverte avec les acteurs de l’enseignement supérieur. Il s’agira, au travers d’expérimentations innovantes, d’engager des projets spécifiques très opérationnels de sourcing, d’accompagnement, de formation professionnelle et d’insertion de jeunes « décrocheurs » universitaires avec une prévision de 822 parcours initiés en 2021.

Consulter l'avenant.