Entre 2019 et 2022, les offres d’emploi de métiers cadres à finalité environnementale ont augmenté de 48%. Cette dynamique est portée par la transition écologique et le verdissement des entreprises (RSE). Ces constats, l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) les détaille dans une étude parue le 18 septembre 2023.

L’Apec relève ainsi que 25 500 cadres du secteur privé occupent déjà ces « métiers verts », mais qu’ils ne représentent que 1% de l’effectif global des cadres. Traitement des pollutions et des eaux usées, sauvegarde et valorisation de la biodiversité, aménagement du territoire, gestion et prévention des risques… Les opportunités d’embauche sont en hausse drastique, dans ce « marché de niche ».

En Nouvelle-Aquitaine, les « métiers verts » les plus demandés sont ceux du secteur de l’énergie :

• thermicien,
• chef de projet énergie,
• ingénieur efficacité énergétique,
• chef de projet photovoltaïque,
• ingénieur énergie.

Pour ce secteur, les recruteurs attendent des compétences spécifiques : génie énergétique, électrique, climatique ou thermique, gestion et conduite de chantier, modélisation et simulation numérique, etc. Pour l’ensemble des profils, ils recherchent notamment des cadres capables de manager et gérer des projets, des appels d’offres et des marchés publics, ainsi que d’effectuer de la gestion administrative, budgétaire et comptable.

Le désir de verdissement est à double-sens : pour 16% des cadres interrogés, le critère social ou environnemental de l’activité de l’entreprise est essentiel dans leur recherche d’emploi. Un chiffre qui monte à 20% chez les moins de 35 ans.

Lire l’étude de l’APEC

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