Les inégalités de genre persistent en début de vie active

Emploi et insertion professionnelle

Les inégalités de genre persistent en début de vie active

Le Céreq publie un état des lieux de la situation des jeunes de la Génération 2017 après trois ans de vie active comparée à celle de la Génération 2010.

Alors que les jeunes femmes sont toujours plus diplômées que les hommes, les inégalités de genre sur le marché du travail ne se réduisent pas. Ce résultat s’inscrit dans un mouvement de fond, déjà ancien, d’un niveau de formation féminin plus élevé depuis les années 1980. Au sein de la Génération 2017, la moitié des femmes contre 40 % des hommes sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, respectivement 44 % et 35 % dans la Génération 2010.

Du point de vue des filières suivies, les mécanismes de ségrégation sont toujours à l’œuvre, particulièrement au niveau secondaire. En 2017, au niveau CAP-BEP, les femmes ne représentent que 18 % des diplômés dans les filières industrielles contre 70 % dans les filières tertiaires. Sans surprise, les formations en santé-social du bac+2 au bac+4 restent massivement féminines (89 %), cette proportion ayant même augmenté entre les deux générations.

Lire le Bref du Céreq

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