Focus sur le potentiel industriel de la Nouvelle-Aquitaine

Compétences et besoins de l'économie

Focus sur le potentiel industriel de la Nouvelle-Aquitaine

Suite à la diffusion, en mai 2024, d’une étude nationale sur la réindustrialisation avec le soutien de la Banque des Territoires, Bpifrance Le Lab a publié en novembre 2024 les 12 déclinaisons régionales de cette étude à l’occasion de la Semaine de l’Industrie.

En Nouvelle-Aquitaine, l’industrie manufacturière occupe une place notable et croissante dans l’économie et représente 8 % de la valeur ajoutée industrielle française en 2021. Le taux d’emploi dans l’industrie est comparable à celui observé au niveau national et quasi la moitié des 32 zones d’emploi sont couvertes par le dispositif Territoires d’Industrie (voir notre page). Les secteurs industriels les plus représentés localement sont l’agroalimentaire, la métallurgie et le bois, papeterie.

En terme de compétences, l’étude fait état d’un « vivier de talents » principalement localisé autour des métropoles attractives (Bordeaux, Limoges, Poitiers, Bayonne et Angoulême).

En 2022, ce sont plus de 5 700 élèves qui étaient en dernière année de formation professionnelle ou BTS dans des domaines liés à l'industrie, notamment grâce aux formations spécialisées des IUT (logistique, gestion de production, qualité et maintenance industrielle…). La région dispose également d’une école de production, La Cordée à Limoges, qui forme des jeunes entre 15 et 18 ans en difficulté scolaire aux métiers industriels (voir notre actu).

Selon les projections de l’étude nationale, la réindustrialisation devrait créer entre 50 000 et 67 000 emplois par an dans l’industrie d’ici à 2035. Le recrutement de main d’œuvre sera donc un véritable défi pour le secteur d’autant que les industriels interrogés identifient comme principal frein à leur croissance la pénurie des compétences. Ils citent aussi la raréfaction du foncier disponible et le manque d’infrastructures adaptées pour les projets industriels.

Consulter l’étude régionale.

Pour aller plus loin, consulter notre page dédiée à l’industrie.

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