Mis en place le 1er mars 2022, le dispositif Contrat d’Engagement Jeune (CEJ) s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour PSH) qui ne sont pas étudiants, ne suivent pas de formation et présentent des difficultés d’accès à l’emploi durable. Il fait partie des nombreux dispositifs de politiques en faveur des jeunes. Deux ans après son entrée en vigueur, quels sont les premiers résultats ?

La préfecture de Nouvelle-Aquitaine annonce près de 53 000 jeunes accompagnés depuis le lancement du service grâce aux 43 missions locales et 77 agences France Travail de la région. La majorité de ces jeunes a entre 18-21 ans et possède un niveau de qualification inférieur au CAP-BEP.

Ce constat se retrouve également à l’échelle nationale. Le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse précise dans son dernier rapport que les 18-21 ans représentent 58% du public concerné par le CEJ. Les bénéficiaires de ce dernier sont par ailleurs 44% à n’être titulaire d’aucun diplôme (niveau 1-2). Au total, 540 000 jeunes ont été accompagnés dans toute la France.

Toujours au niveau national, les données fournies par France Travail montrent que 86% des jeunes entrés dans le dispositif en mars 2022 ont accédé à un emploi dans les 18 mois qui ont suivi. Ils sont également 60% à exercer un emploi dit « durable » (CDD de plus de six mois ou un CDI). Ce chiffre tombe toutefois à 24% pour les jeunes suivis par des missions locales. Cet écart peut s’expliquer notamment par un système de calcul différent et le profil des jeunes suivis par France Travail, plus âgés et plus diplômés, par rapport à ceux accompagnés par les missions locales.

Enfin, on note une part d’abandons du dispositif s’élevant à 5%, soit un peu plus de 26 000 jeunes.

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