Note du Cedefop sur les microcertifications

Formation tout au long de la vie

Note du Cedefop sur les microcertifications

Les changements des économies et des emplois exigent des parcours d’apprentissage plus flexibles et des certifications « valables ». C’est une des conclusions émises par le Cedefop dans une note publiée en janvier 2024, sur les microcertifications.

Pour le Cedefop, les microcertifications sont prometteuses pour l’adéquation des compétences des personnes aux besoins d'un marché du travail en mutation rapide. Elles offrent aux apprenants la possibilité de compléter leurs certifications initiales de manière ciblée et les aident à faire valoir leurs compétences et aident les employeurs à améliorer la rétention et la productivité des salariés.

Les microcertifications doivent leur succès à leur agilité, car elles sont plus rapides à concevoir qu’une certification formelle et permettent de répondre à des besoins émergents.

La note pose, néanmoins, la question de leur utilisation et de leur interaction avec les certifications existantes.

En Europe, les discussions se concentrent sur la manière d’intégrer les microcertifications dans les systèmes et cadres nationaux des certifications et de créer les conditions nécessaires à leur reconnaissance.

En effet, il apparait que la reconnaissance des microcertifications et la réputation de leurs émetteurs sont des conditions préalables pour que les utilisateurs s’en emparent. Ainsi, les apprenants, les travailleurs et les demandeurs d’emploi doivent avoir la garantie que les microcertifications peuvent favoriser leur apprentissage et leur carrière professionnelle. D’autre part, les employeurs doivent pouvoir s’appuyer sur elles pour refléter de manière fiable les compétences et les connaissances des demandeurs d’emploi.

Or, même si le Cedefop recommande que les informations relatives aux microcertifications et à leur valeur sur le marché soient clairement signalées (avec des éléments de description standard), la note pointe que les approches varient avec des points de vue nationaux différents sur la description et l’évaluation des certifications, sur la validation de l’apprentissage antérieur et sur l’assurance de la qualité des microcertifications.

Pour autant, la note indique que l’ajout de plusieurs microcertifications (ou modules) à des certifications complètes est déjà une pratique dans certains États membres de l’UE, qui incite les apprenants à renforcer et à documenter leurs compétences.

Télécharger la note du Cedefop

Ajouter un commentaire sur le site