Les sortants du supérieur et leur niveau de diplôme

Emploi et insertion professionnelle

Les sortants du supérieur et leur niveau de diplôme

Le Céréq publie un bref en septembre 2022 sur une enquête 2020 portant sur la génération 2017. Le début de carrière des jeunes sortis de l’enseignement supérieur est d'autant plus favorable que leur niveau d’études est élevé. Il varie néanmoins selon la spécificité de chaque diplôme, celle de la formation suivie et les caractéristiques des publics concernés.

Pour la Génération 2017, les débuts dans la vie active se heurtent également au premier confinement, dont les effets varient alors davantage en fonction des segments d'emploi que du niveau de diplôme. En février 2020, le taux de chômage des sortants du secondaire avoisine les 30 % quand celui des sortants du supérieur est de 11 %.

Trois grands niveaux de sortie rassemblent un peu plus de la moitié des sortants de l’enseignement supérieur : les non-diplômés de l’enseignement supérieur (22 %), les diplômés de BTS (14%), et les diplômés de master (21 %). D’autres niveaux de sortie sont désormais marginaux : seuls 2 % des sortants ont comme plus haut diplôme un DUT, conséquence probable de la réforme LMD et préfiguration de celle du BUT.

L’alternance concerne particulièrement la licence professionnelle (la moitié des sortants) et le BTS (presqu'un tiers des sortants) mais ne se cantonne plus au supérieur court. Ainsi, 40 % des sortants de master économie, gestion ou AES, 31 % des sortants d’école de commerce et 20 % des ingénieurs ont quitté une formation en alternance en 2017.

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