Les métiers et les compétences de l'ingénierie face à l'enjeu du climat

Compétences et besoins de l'économie

Les métiers et les compétences de l'ingénierie face à l'enjeu du climat

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L’Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l’évènement de l'OPIIEC publie une étude prospective dont la finalité est de soutenir les entreprises de la branche par des actions en faveur de l’emploi, des métiers et des compétences, à partir des tendances de prospective observées face à l'enjeu du climat.

Elle se décompose en 3 parties : 
  • Panorama de la lutte contre le changement climatique et des professionnels de la branche,
  • Analyse prospective des impacts emploi, compétences et formations dont l'analyse prospective des besoins en emplois, métiers et compétences à 5 ans et un état des lieux et analyse de l’offre de formation,
  • Pistes d’actions pour les acteurs de la branche dont l'analyse des enjeux et contraintes de montée en compétences.
Les effectifs intervenant sur des missions en faveur de la limitation ou de l’adaptation au changement climatique représentent 42 000 ETP en France, soit près de 15% de l’effectif de l’ingénierie. Cette projection fait apparaître une augmentation très importante des besoins d’effectifs supplémentaires pour la période 2021-2025. Elle représente près de 8400 nouveaux ETP supplémentaires à mobiliser pour les projets liés au changement climatique, portant l’effectif total mobilisé à environ 50 000 ETP par an.

Aucun nouveau métier significatif n’apparaît du fait de l’importance actuelle ou future de l’enjeu climatique. Les mêmes métiers seront mobilisés (ex : Ingénieur génie civil, Environnementaliste, Chef de projet, Projeteur), mais avec des évolutions de compétences majeures.

L’offre de formation initiale (notamment les formations scientifiques et managériales) connaît une forte évolution de son positionnement vers le climat. Notamment l’équivalent de 5 000 diplômés par an (issus des filières scientifiques du niveau BTS au niveau Master) sont désormais issus de formations initiales qui se sont orientées vers le climat dans leur programme.

L’autoformation (notamment vidéos en ligne) serait le premier vecteur de montée en compétences, mais, là aussi, ces médias fournissent une bonne connaissance et une compréhension, sans la transformer en compétences pour les métiers.

Parmi les propositions du plan d'action, on notera :
  • décliner un référentiel de compétences climat pour les entreprises de la branche,
  • développer des certifications "créateurs de changement" pour le climat,
  • apporter du contenu de formation et certification numérique,
  • développer le tutorat climat,
  • développer l'afest climat,
  • intensifier l'alternance sur des profils élargis.