Une étude de l’APEC interroge les opportunités d’emploi cadre dans les métiers de l’informatique et de la R&D pour mieux comprendre les besoins de recrutement, les difficultés rencontrées par les recruteurs sur ces profils et les évolutions anticipées sur ce sujet par les entreprises.

Les métiers de l’informatique et des études-R&D polarisent un quart des effectifs de cadres. L’Apec montre une concentration des opportunités dans la fonction informatique dans trois familles de métiers : développement, gestion de projets, infrastructures et systèmes.

Les fonctions informatique et études-R&D concentrent près de 40% des prévisions de recrutements de cadres. Ces profils sont particulièrement difficiles à recruter pour les entreprises car elles sont confrontées à une insuffisance structurelle de candidatures correspondant à leurs besoins, ce qui génère une forte concurrence sur ces profils.

Ces difficultés s’expliquent par la recherche de profils expérimentés avec une combinaison d’expertise technique, de compétences transversales (capacités de planification ; budgétisation, évaluation ; connaissances des normes, des réglementations et des protocoles ; conduite d’équipe et de projet …) et comportementales (les soft skills viennent en complément des autres compétences requises mais sont essentielles pour différencier les candidats).

Les entreprises doivent alors se montrer créatives pour recruter. Elles mettent l’accent sur les avantages (CSE, RSE, conditions de travail …). L’épanouissement professionnel à travers l’intérêt des projets et le développement de compétences sont parmi les arguments les plus efficaces.

Les candidats ont conscience de ces difficultés de recrutement : ils n’hésitent pas à avoir des exigences élevées et jouer la concurrence afin d’obtenir un salaire supérieur ou de meilleures conditions de travail (télétravail intégral, évolutions professionnelles ...).

L’APEC constate que les transformations anticipées sur ces métiers vont maintenir les difficultés de recrutement des entreprises sur ces profils. L’émergence de nouvelles compétences, en lien avec les développements technologiques, pourrait favoriser le recrutement de jeunes diplômés.

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