Une étude de l’Apec analyse la manière dont les recruteurs identifient et évaluent les compétences tout au long du processus de recrutement de cadres. Elle s’appuie sur des données qualitatives recueillies lors d’entretiens menés entre juillet et septembre 2020 auprès de recruteurs de cadres.

Les recruteurs interrogés témoignent de pratiques différenciées selon le type de compétences recherchées. Ils indiquent, par exemple, s’appuyer principalement sur l’expérience du (de la) candidat(e) pour apprécier les compétences techniques (hard-skills), mais disent utiliser les temps d’entretiens pour jauger les compétences comportementales (soft-skills) des postulant(e)s.

Lors d'un recrutement, ils cherchent à identifier et à lister dans un profil de poste les différentes compétences attendues chez un(e) candidat(e), mais la liste initiale des compétences recherchées fait l’objet d’ajustements tout au long du processus de recrutement.

En cas de difficulté de recrutement, les ajustements portent plus particulièrement sur les compétences techniques, jugées plus facilement perfectibles par les recruteurs que les compétences comportementales.

Au-delà des compétences explicitement et implicitement recherchées par les recruteurs, le choix du (de la) candidat(e) final(e) ne s’appuie pas que sur l’évaluation de son niveau de maîtrise des différentes compétences nécessaires à l’exercice du poste visé.

La capacité des candidat(e)s à convaincre les acteurs du recrutement sur leur motivation à acquérir de nouvelles compétences ou encore à s’intégrer au sein du collectif de travail sont des éléments clés dans la prise de décision finale.

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