L’alternance dans les métiers des services automobiles

Formation tout au long de la vie

L’alternance dans les métiers des services automobiles

L’alternance forme et insère de plus en plus de jeunes dans les métiers de l’auto. C’est une des principales conclusions du dernier « Autofocus » publié par l’Observatoire des métiers des services de l’automobile (ANFA) en février 2024.

40 726 jeunes préparent une formation par alternance dans les métiers de la branche des services de l’automobile depuis la rentrée 2023. Ce sont ainsi près de 2 400 alternants supplémentaires, en hausse de plus de 6 % (3,6% en Nouvelle-Aquitaine).

Le maintien de la prime à l’embauche d’un alternant participe en partie cette progression selon l’ANFA.

Sur les 2 400 alternants supplémentaires en 2023/2024, plus de 1 600 ont rejoint une formation en alternance dans un CFA, alors que 600 jeunes l’ont intégré au sein d’un lycée.

Près de 5 000 jeunes préparent une certification de branche (CQP ou TFP, titres à finalités professionnelles).

Selon le niveau de diplôme, la part de l’alternance varie : les CAP et les BTS, assez peu représentés en lycée mais relativement importants dans les CFA, représentent les trois quarts d’alternants.

Un apprenti sur deux poursuit une formation après un CAP, un sur trois après un Bac pro et un sur cinq après un BTS.

Parmi les 71 282 jeunes formés dans les domaines spécifiques de la branche en 2023/2024, 60,5 % le sont dans la filière maintenance véhicule particulier. Viennent ensuite la filière carrosserie-peinture (22 %), la maintenance véhicule industriel (8 %) et la maintenance moto (7 %).

Par ailleurs, le nombre de femmes en formation aux métiers de l’automobile ne cesse de progresser. Elles sont près de 3 500, soit une hausse de 19 %.

L’alternance demeure un levier favorisant l’entrée dans le monde professionnel et particulièrement pour les titulaires d’une certification de la branche. 73 % des sortants d’apprentissage en 2022 ont trouvé un emploi dans les six mois qui ont suivi leur formation. Les différents niveaux de diplôme sont tous concernés par cette hausse du taux d’emploi.

C’est dans le secteur de la carrosserie que la déperdition des jeunes en cours et après la formation est la plus importante : Les abandons en cours de formation y sont les plus importants, en raison notamment que 46 % des jeunes inscrits en lycée en Bac pro Carrosserie n’ont pas choisi cette formation en premier choix. Ceci expliquerait le déficit de carrossiers sur le marché du travail.

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