Le secteur automobile « amont » : Etude des besoins de compétence actuels et futurs au niveau régional

Compétences et besoins de l'économie

Le secteur automobile « amont » : Etude des besoins de compétence actuels et futurs au niveau régional

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Depuis 2008, les marchés et la filière automobile font face à de nombreux chocs conjoncturels. La hausse du prix des carburants et les contraintes environnementales de plus en plus nombreuses poussent au développement de véhicules plus écologiques à propulsion et énergies alternatives.
Le défi de ces nouvelles technologies est corrélé avec des compétences nécessaires à leur développement. Anticiper les besoins en compétences et préparer les investissements nécessaires en formation ou en mobilité dans les principales régions automobiles paraît donc indispensable au développement de la filière automobile.

Dans ce contexte, l’Observatoire paritaire de la Métallurgie a mandaté le BIPE pour évaluer les besoins futurs en recrutement dans les sept principales régions automobiles françaises et mesurer la capacité du système éducatif à former suffisamment de jeunes pour y répondre. Une étude publiée en février 2013 dresse le bilan des besoins en recrutement et analyse l'adéquation de l'appareil de formation initiale et de l'offre de formation continue.

La filière automobile « amont » a perdu un quart de ses effectifs sur la période 2000-2010 et continuera à perdre des emplois dans les années à venir. Cependant, en raison d’une pyramide des âges vieillissante et de la mobilité des salariés, la filière continuera à recruter. Dans les deux scénarios, les besoins de recrutement externes sont élevés : entre 20 000 et 25 000 recrutements externes en moyenne par an entre 2010 et 2020 pour la filière « amont ». Les besoins sont fortement concentrés sur les ouvriers qualifiés, surtout chez les soustraitants. Chez les constructeurs et équipementiers, les besoins en ingénieurs et cadres techniques ainsi qu’en techniciens et agents de maîtrise seront également élevés.

Le Bipe estime qu’il sera important pour les entreprises de développer leur offre de formation continue, afin de former leur main-d’œuvre à ces nouvelles technologies.

Le Bipe fait ainsi état de trois domaines de technologies qui nécessiteront des compétences nouvelles : l'économie des matières premières, la motorisation électrifiées et l'électronique et l'informatique embarquées. Ces nouvelles compétences se développeront surtout aux niveaux Bac + 3 et Bac + 5 et, dans une moindre mesure, au niveau Bac + 2. Elles nécessiteront soit une adaptation des formations existantes, soit la création de nouveaux cursus.

Consulter la synthèse ou l’étude complète du Bipe.