Tous les actifs peuvent activer leur CPF en ligne, sur la plateforme Mon Compte Formation. Ce compte est alimenté annuellement, en heures ou directement en euros selon la situation du titulaire. Ces droits peuvent ensuite être utilisés pour financer une formation éligible.
Lorsque le coût d’une formation éligible au CPF est supérieur au montant des droits, le compte peut faire l’objet d’abondements en droits complémentaires par des cofinanceurs. Dépendamment de la situation du titulaire, le CPF peut être abondé par l’entreprise, France Travail, l’État, les Régions, les OPCO, les branches professionnelles…
Le reste à charge peut également être payé par le titulaire lui-même. Et, depuis le 2 mai 2024, celui-ci doit participer obligatoirement au financement de sa formation, à hauteur de 100 euros. Ce ticket modérateur est indexé sur l’inflation, et est revalorisé au 1er janvier de chaque année. Le titulaire peut être exonéré en fonction de sa situation. En savoir plus.
Selon une étude de la Dares publiée en juillet 2024, plus d’1,3 million de formations ont été suivies en 2023 en utilisant le CPF. Elle note également que 87 % de ces formations sont financées exclusivement par les droits CPF. Dans le pourcentage restant c’est l’utilisateur lui-même qui assure sa participation dans les trois quarts des cas. Voir l’étude.
Selon la Caisse des Dépôts, les actions de formation éligibles les plus souscrites en 2022 concernaient le permis de conduire, la création et la reprise d’entreprise, le test TOEIC, le bilan de compétences et l’utilisation d’un logiciel de tableur.
Pour la préparation au permis de conduire, des dispositions sont entrées en vigueur en mai 2024. Elles circonscrivent l’usage du CPF pour le financement du permis aux cas où il contribue au projet professionnel de celui qui le sollicite. Toutes les catégories de permis sont éligibles, mais seulement si le titulaire n’a pas déjà un permis de conduire d’une autre catégorie. En savoir plus.