Les aides de France Travail pour la mobilité et la garde d'enfants en 2024

Formation tout au long de la vie

Les aides de France Travail pour la mobilité et la garde d'enfants en 2024

Elle était auparavant nommée aide à la garde d'enfants pour parent isolé (AGEPI). Désormais, la notion de parent isolé disparaît pour devenir l'AGE. Aux côtés de l'aide à la mobilité, ce dispositif permet d'aider les demandeurs d'emploi à reprendre un emploi ou à entrer en formation. Les conditions d'attribution de ces deux aides sont précisées pour 2024 par deux instructions publiées au bulletin officiel de France Travail.

Plusieurs conditions cumulatives doivent être réunies pour bénéficier de ces aides. Il faut tout d'abord être inscrit comme demandeur d'emploi à France Travail, ce qui comprend les stagiaires de la formation professionnelle et les bénéficiaires d'un contrat unique d'insertion (PEC ou CDDi). Les bénéficiaires d'un contrat de sécurisation professionnelle (CSP) sont également éligibles aux deux aides, tandis que ceux du parcours d'accompagnement personnalisé proposé aux collaborateurs parlementaires (PAP) ne peuvent prétendre qu'à l'AGE.

Il existe aussi une condition de ressources : il ne faut être ni indemnisé, ni indemnisable au titre d'une allocation chômage. Pour l'aide à la mobilité, cette condition de ressources est aussi satisfaite si le demandeur est indemnisé à un montant inférieur ou égal à l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) minimale. Pour l'AGE, il faut que le montant soit inférieur ou égal à 1,3 fois l'ARE minimale.

Il existe une dernière condition spécifique à l'AGE : à la date de la reprise d’activité, le demandeur d’emploi doit avoir la garde et la charge d’un ou plusieurs enfants âgés de moins de 12 ans.

Le montant de l'AGE est de 416 € pour un enfant, 478,40 € pour deux, et 540,80 € au-delà, si l'intensité hebdomadaire est d'au moins 15 heures. L'aide à la mobilité est quant à elle plafonnée à 5 200 € sur 12 mois glissants, et calculée en fonction des besoins concernant la prise en charge de frais de déplacement, de repas et d'hébergement.

Ces aides peuvent être accordées dans le cadre d'une entrée en formation validée par France Travail, y compris à distance, d'une durée d'au moins 40 heures, ou d'une reprise d'emploi salarié en CDI, qu'elle soit en secteur privé ou public, à temps plein ou à temps partiel. Les CDD et contrats temporaires sont aussi acceptés, d'une durée minimum de 28 jours pour l'AGE et de trois mois pour l'aide à la mobilité.

L'aide à la mobilité peut également être accordée dans le cadre d'une recherche d'emploi, pour : un entretien d'embauche (voir les conditions du contrat recherché ci-dessus), une participation à un concours public, un examen certifiant, une participation à une prestation d'accompagnement prescrite par France Travail ou la Région, ou une période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP).

Instructions du 30 mai 2024 (AGE) et du 7 février 2024 (aide à la mobilité).

Pour retrouver toutes les informations en détail, consulter notre fiche technique mise à jour sur ces deux aides.

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