Métallurgie : l’accord alternance signé

Emploi et insertion professionnelle

Métallurgie : l’accord alternance signé

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Premier pas vers un accord de branche sur les contreparties au pacte de responsabilité, patronat et syndicats de la métallurgie se sont mis d’accord sur une augmentation progressive des recrutements d’alternants pour atteindre 46 000 contrats en 2020. En effet, pacte ou pas, la métallurgie, confrontée à de très nombreux départs à la retraite dans les prochaines années, a besoin d’attirer les jeunes vers ses métiers. L’accord de branche signé le 21 octobre 2014 prévoit un premier palier à 42 000 en 2016, un autre à 44 000 en 2018. Des chiffres fixés en prenant appui sur la dernière Etude prospective des besoins de recrutement dans la métallurgie à l’horizon 2025 (publiée en septembre 2014) qui prend en compte les impacts possibles du Pacte de responsabilité sur la dynamique industrielle.

Les objectifs quantitatifs ne remettent pas en cause les objectifs qualitatifs : un taux de rupture anticipée des contrats maintenu à un niveau inférieur à 5 %, un niveau de réussite aux examens des qualifications professionnelles préparées au moins égal à 85 % et un taux d’insertion sur le marché du travail à près de 85 % avec, si les conditions économiques le permettent, un taux de 65 % de CDI à l’issue du contrat. Les signataires se fixent également pour ambition de tendre vers un taux de 10 % de femmes apprenties dans les CFAI (contre 6 % en 2013) d'ici 2020.

Consulter l'Accord relatif au développement de l'alternance dans la métallurgie