Compétences et besoins de l'économie
BMO 2025 : agriculteur, le métier le plus recherché en Nouvelle-Aquitaine
Chaque année, France Travail adresse un questionnaire aux établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteur d’activité et par bassin d’emploi. Les résultats de l’enquête sur les besoins de main d’œuvre (BMO) 2025 viennent d'être dévoilés.
En Nouvelle-Aquitaine, France Travail a relevé 269 400 projets de recrutement pour 2025, soit une diminution de 14 % par rapport à 2024. Les intentions d’embauche chutent dans tous les départements néo-aquitains, mais la Gironde reste en tête (73 200) devant la Charente-Maritime (36 400) et les Pyrénées-Atlantiques (31 200). Malgré une baisse par rapport à 2024, près d’un projet de recrutement sur deux est issu des structures de moins de dix salariés.
Les métiers les plus recherchés en Nouvelle-Aquitaine :
- Agriculteurs (22 740 projets de recrutement),
- Viticulteurs, arboriculteurs (17 590),
- Serveurs de cafés restaurants (14 240),
- Agents d’entretien de locaux (10 160),
- Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration (9 760),
- Employés de l’hôtellerie (7 290),
- Aides-soignants (7 290),
- Aides à domicile et auxiliaires de vie (7 180),
- Cuisiniers (7 000),
- Professionnels de l’animation socioculturelle (6 050).
La Nouvelle-Aquitaine se distingue des autres régions avec
43 % des intentions d’embauche qui concernent des postes saisonniers. Ainsi, plus de deux projets de recrutement sur cinq concernent un poste de saisonnier, soit la valeur la plus importante pour une région métropolitaine, avec des pics pour les Landes (66 %), le Lot-et-Garonne (58 %) et la Charente-Maritime (56 %).
En 2025,
le nombre de projets de recrutement ralentit dans les principaux secteurs, mais celui des services reste majoritaire avec près de six projets sur dix.
Les secteurs exprimant le plus de recrutements difficiles en Nouvelle-Aquitaine :
- Construction (73 %),
- Métallurgie et produits métalliques (70 %),
- Commerce et réparation automobile (70 %),
- Autres industries manufacturières (67 %),
- Matériel de transport (67 %).
Pour la deuxième année consécutive,
la part des recrutements jugés difficiles diminue pour atteindre 57 %, mais demeure supérieure à la moyenne nationale (50 %). Pour trois métiers, les recrutements sont jugés à 100 % difficiles :
- Managers en banque assurance,
- Professionnels du travail de la pierre et des matériaux associés,
- Techniciens et agents de maîtrise en assistance et support technique client et en installation et maintenance télécoms et courants faibles.
Selon les employeurs, les difficultés sont associées à un nombre insuffisant de candidat, des candidats au profil inadéquat ou encore aux conditions de travail. Cette année, France Travail note par ailleurs une forte augmentation des difficultés liées aux moyens financiers.
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