L’omniprésence de l’Intelligence Artificielle (IA), dans l’éducation comme dans le travail, pousse l’ensemble de la communauté éducative à réfléchir à la manière de doter les plus jeunes des outils leur permettant de s'approprier ces technologies de la façon la plus durable et humaine possible. C’est en ce sens que l’Unesco publie ce référentiel sur l’IA :  l’organisation entend fournir aux apprenants des compétences de nature à la fois opérationnelle et réflexive.

Si ce référentiel semble s’adresser exclusivement aux apprenants en raison de son titre, il n’en exclut pas pour autant leurs enseignants, puisque le document concerne en réalité tous les acteurs chargés de définir les contenus d’apprentissage au niveau national.

L’Unesco établit plusieurs principes comme autant de points de repère pour les autorités éducatives : l’approche critique, une interaction avec l’IA centrée sur l’humain, le respect de l’environnement, la promotion de l’inclusivité dans le développement des compétences en IA et le renforcement des compétences de base en matière d’IA pour l’apprentissage tout au long de la vie.

Le référentiel aborde, dans le détail, cinq aspects, dont certains communs à ceux des enseignants (voir notre actu) : perspective centrée sur l’humain, éthique, techniques et applications et conception de systèmes d’IA.

Chaque aspect est ensuite détaillé selon une progression à trois niveaux : comprendre, appliquer, créer. À l’intérieur sont examinés en longueur les blocs de compétences, les objectifs du programme (ce que les programmes d’étude de l’IA devraient permettre aux apprenants de faire), les méthodes pédagogiques recommandées et les environnements d’apprentissage.

Le guide se conclut par des exemples de démarches pédagogiques adoptées par différents pays – Émirats arabes unis, Corée du Sud, etc. –, avec dans le cas du MIT (États-Unis) un tableau récapitulatif de résultats de l’apprentissage, d’activités et de bénéfices pédagogiques.

Consulter le référentiel.