La démission-reconversion est en constante progression

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La démission-reconversion est en constante progression

Le nombre d’allocataires de l’assure chômage bénéficiaires du dispositif démission-reconversion, autrement appelé « démission pour projet professionnel », est évalué à 25 500 fin 2023 selon l’Unédic. Le coût annuel est quant à lui estimé à 475 millions d’euros pour l’association.

Derrière le terme de « projet professionnel » se cache dans sept cas sur dix une reprise d’entreprise. Ce sont, en majorité, les diplômés, les cadres trentenaires qui font ce choix de reconversion. Ils sont le plus souvent issus du secteur de la banque, assurance, immobilier et de celui du support à l’entreprise.

Grâce à ce dispositif ouvert en 2019 dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, il est possible, pour un démissionnaire, de bénéficier de l’ARE (Allocation de Retour à l’Emploi), à condition de répondre à deux exigences d’ordre général :
 
  • avoir occupé son précédent travail cinq ans en continu ;
  • avoir élaboré un projet professionnel jugé réel et sérieux.
Il convient plus particulièrement de suivre quatre étapes distinctes :

  • solliciter un conseiller en évolution professionnelle (voir notre fiche technique) avant de démissionner ;
  • déposer un dossier à l’association Transitions Pro chargée d’évaluer le projet ;
  • démissionner et s’inscrire à France Travail dans les six mois muni de l’attestation de Transitions Pro ;
  • réaliser toutes les démarches afférentes à sa reconversion dans les six mois.
Parmi les 17 500 nouveaux entrants dans le dispositif en 2023, 11 % résidaient en Nouvelle-Aquitaine (derrière les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France).

Lire l’étude.

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