La relance de l’économie passe par l’investissement dans les compétences

Compétences et besoins de l'économie

La relance de l’économie passe par l’investissement dans les compétences

ARCHIVE

Cette actualité est archivée depuis le 22/06/2022, elle peut néanmoins rester valide.

Le cabinet ASTERES a été mandaté par la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) pour travailler sur le rôle des compétences durant et après la crise sanitaire et économique du Covid-19. Une étude vient d’être publiée ; elle présente une réflexion macro-économique sur le rôle du développement des compétences dans la relance de l’économie et son adaptation aux transformations structurelles nécessaires à la reprise.

Elle formule notamment les préconisations suivantes :

  • Afin de soutenir la formation des salariés en poste dans les entreprises de taille moyenne et d’améliorer la compétitivité dans les territoires, le FNE – Formation pourrait être étendu aux salariés en activité mais restreint aux entreprises ayant entre 50 et 250 salariés.
  • Faciliter l’abondement du CPF par l’entreprise et le salarié dès septembre prochain. Les salariés pourraient bénéficier de la possibilité d’abonder leur CPF par des systèmes de monétisation de RTT, de congés ou des comptes épargne temps.
  • Relever l’éligibilité du PIC aux niveaux IV (non-diplômés du supérieur) voir de niveau 5 (diplômé de Bac+2) dans certains cas, pour les demandeurs d’emplois.
  • Ouvrir la Préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC) aux salariés dont l’emploi est menacé pour en faire un outil de reconversion collective et éviter le chômage. Les salariés dont l’emploi est menacé et qui souhaitent se former pour retrouver un emploi disponible ailleurs pourraient alors y avoir recours.
  • Abonder temporairement les CPF des actifs de niveau 3 et 4 avec une partie des fonds du PIC : l’ensemble de ces actifs pourrait recevoir une dotation de 1 000 € sur leur CPF, valable durant deux ans, afin de favoriser leur montée en compétences.
  • L’entrée préalable en formation en alternance pourrait être prolongée de 3 à 9 mois afin de permettre aux jeunes de commencer les cours sans avoir encore trouvé de contrat.
  • L’aide unique à l’apprentissage pourrait être étendue à l’ensemble des entreprises ainsi qu’à l’ensemble des alternants.
  • Etudier la situation des entreprises de formation pour les intégrer aux dispositifs de secteurs sinistrés : comme pour d’autres secteurs sinistrés, des annulations de charges et le maintien du chômage partiel à taux plein après le 1er juin 2020 pourraient constituer des solutions si besoin.
  • Lancer un « contrat de filière » de la formation pour stimuler l’innovation....
Consulter l'intégralité des propositions