L’accompagnement des plus vulnérables dans la feuille de route 2018 de l’ANLCI

Formation tout au long de la vie

L’accompagnement des plus vulnérables dans la feuille de route 2018 de l’ANLCI

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La dernière assemblée générale de l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI) a défini sa feuille de route 2018 à travers 4 séries d’actions prioritaires :
  • Développer l’accès à la formation pour les plus fragiles, mieux les accompagner avant, pendant et après leur formation ;
  • Former et accompagner les jeunes en difficulté ;
  • Renforcer le maillage territorial pour favoriser un accompagnement continu et sans rupture des personnes les plus fragiles vers une solution adaptée à leurs besoins en formation de base
  • Poursuivre l’intégration des actions éducatives, culturelles, sociales et citoyennes.
Parmi les nombreuses mesures opérationnelles, l’ANLCI prévoit, notamment :
  • Un état des lieux de la prise en charge des jeunes repérés en grande fragilité voire en situation d’illettrisme lors de la Journée défense citoyenneté (JDC)
  • La sensibilisation et la formation des acteurs du monde du travail pour accélérer la mise en place de formations de base dans les entreprises
  • L’accompagnement des acteurs de l’insertion par l’activité économique pour la mise en œuvre de formations appuyées sur les postures professionnelles et les compétences relationnelles attendues
  • Dans la perspective de la transition numérique, poursuivre les démarches qui permettent aux personnes en situation d’illettrisme d’accéder à leurs droits et de les exercer de manière autonome.
Un accent particulier sera donné aux solutions mises en place dans les régions d’outre-mer, dans les zones rurales et les quartiers couverts par la politique de la ville.

Consulter la feuille de route

Ces objectifs fixés pour la dernière année du plan d’action opérationnel 2014-2018, s’inscrivent dans les orientations gouvernementales déjà signalées : Les orientations de la réforme de la formation et le plan d’investissement dans les compétences ont mis l’accent sur les personnes « les plus vulnérables », celles qui « ne disposent pas des compétences recherchées par les entreprises » et n’accèdent pas à la formation professionnelle faute de compétences de base.