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Industries culturelles et créatives

Les industries culturelles et créatives (ICC) sont les secteurs d’activité ayant comme objet principal la création, le développement, la production, la reproduction, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, de services et activités qui ont un contenu culturel, artistique et/ou patrimonial. Elles font aujourd’hui rayonner le savoir-faire français dans le monde entier.
On les reconnaît à plusieurs caractéristiques :

  • La créativité au cœur de l'activité,
  • Le contenu artistique, culturel ou inspiré de la création du passé,
  • La production de biens et de services fréquemment protégés par la propriété intellectuelle,
  • La double nature : économique (génération de richesse et d’emploi) et culturelle (génération de valeurs, de sens et d’identité),
  • L’innovation et le renouvellement créatif,
  • Une demande et des comportements du public difficiles à anticiper,
  • Un secteur marqué par la non-systématisation du salariat comme mode de rémunération du travail et la prédominance de micro-entreprises.

La filière ICC fait partie des filières prioritaires dans le SRDEII.

Livre, cinéma et musique : piliers de l’action culturelle régionale

Livre/Edition

Sous l’impulsion du numérique, les métiers du livre et de l’édition se transforment, offrant des opportunités d’emploi aux personnes en reconversion ou arrivant sur le marché de l’emploi.
Numipage a listé la liste des nouveaux métiers de l’édition (qui sont en réalité des métiers du numérique), comme celui de community manager (qui gère la visibilité et la réputation d’une maison d’édition, d’un auteur, d’un média ou d’un libraire sur les réseaux sociaux), les postes dans la e-relation de presse (ERP), dans le webmarketing, la rédaction web, le webdesign et le développement, etc.

Avec plus de 200 éditeurs, autant de libraires indépendants et de manifestations dédiées au livre, la Nouvelle-Aquitaine est la deuxième Région française la plus dynamique dans ce secteur après l'Île-de-France.

Sur le plan culturel, les élus ont adopté le nouveau contrat de filière Livre pour la période 2021-2023. Il associe la Région Nouvelle-Aquitaine, l’État – DRAC Nouvelle-Aquitaine et le Centre National du Livre (CNL). Il est issu de concertations menées avec les professionnels du livre en 2020.

Organisées dans des conditions particulières liées à la crise de la Covid-19, ces concertations ont permis de renforcer l’engagement des partenaires dans leur soutien au secteur du livre. Elles ont également mis en évidence les mutations que la chaîne du livre subit, notamment dans le domaine du numérique, mais aussi face à la crise sanitaire qui aura un impact majeur dans les années à venir. Parmi les objectifs affichés du contrat :

  • adapter les mesures en tenant compte du contexte sanitaire et de son impact sur les acteurs de la filière du livre ;
  • garantir la diversité de la création et une juste rémunération des auteurs ;
  • favoriser la professionnalisation et le développement des acteurs de la chaîne du livre ;
  • favoriser le développement de l’expérimentation et de l’innovation des acteurs de la chaîne du livre ;
  • contribuer à l’aménagement culturel du territoire et l’accès à la culture.


Dans le même temps, l'Agence Livre, Cinéma et Audiovisuel (ALCA) a vu le jour, par fusion des agences existantes (Écla, le Centre régional du livre en Limousin et le Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charentes) avec la vocation d'accompagner les professionnels des deux filières culturelles par une politique territoriale de soutien au livre et à la lecture, au cinéma et à l’audiovisuel, à l’éducation artistique et culturelle, de la création à la diffusion en passant par la production et l’éducation artistique et culturelle. 

Le Syndicat national de l’édition, en partenariat avec l’Afdas, propose en ligne une cartographie des métiers de l’édition qui décrit les principales filières de l’édition, ainsi que les principaux métiers de chaque filière en précisant dans des fiches métiers leurs contextes d’exercice, les missions et activités réalisées, les compétences requises et les parcours possibles pour exercer ces métiers.

Cinéma

En associant les moyens de l’Etat et ceux des départements de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, des Landes, de la Charente, de la Charente-Maritime et de la Gironde, la Région a mis en œuvre une convention avec le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Ce partenariat, renouvelé en 2020, répond au mieux aux spécificités et aux besoins de la filière.

Le secteur est dynamique, animé par une force de travail jeune avec nombre de petites entreprises. Il est impacté par la révolution numérique tout comme la réduction des subventions qui fragilise les opportunités d’emploi. La diversification des compétences qui permet la pluriactivité fait aussi partie des caractéristiques du secteur de l'audiovisuel. Ces dernières années, l'évolution majeure pour les acteurs du secteur audiovisuel a été la transition vers un environnement "multiplateforme", combinant une présence sur des plateformes numériques à des médias traditionnels. Cette réalité multiplateforme exige non seulement de nouvelles compétences de gestion et de maintenance mais aussi de création et de production.

Afin de mieux partager l'information sur les métiers du cinéma d’animation, le réseau des écoles françaises de cinéma d’animation (RECA) s’est vu confier la réalisation d’un schéma des activités d’une oeuvre en animation, ainsi que 5 fiches métiers : Animateur 2D/3D, Réalisateur, Superviseur des effets visuels, Story-boarder, Matte-Painter.

L’objectif de ces fiches métiers est d’offrir une vision synthétique et descriptive de l’exercice des métiers, afin que les jeunes souhaitant s'orienter et toute personne en charge de conseiller des parcours professionnels puissent s'y référer. Le site présente en complément de courtes vidéos de professionnels parlant de leur métier.

Consulter l'étude sur le site de l'Observatoire des métiers de l'audiovisuel (www.cpnef-av.fr) ainsi que des vidéos d'animateurs 3D.

Musique

En Nouvelle-Aquitaine, l'Agence culturelle montre que l'emploi artistique rassemble 53 % de l'emploi intermittent, les techniciens 47 %. Parmi les intermittents, les artistes de la musique et du chant sont majoritaires, suivi des artistes dramatiques, des artistes chorégraphiques puis des artistes de cirque et artistes visuels.

D'ailleurs, dans la région, le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), l’État (DRAC), et le Réseau des indépendants de la musique (RIM), ont signé le 1er septembre 2017 un contrat de filière musiques actuelles et variétés pour la période 2017-2019 (voir l'état des lieux de la filière musiques actuelles et variétés).

Doté d'une enveloppe de 240 000 €, il est destiné à soutenir et développer la filière régionale des musiques actuelles notamment en matière d'adaptation aux enjeux numériques et environnementaux ainsi que de mutations professionnelles et d’évolution des compétences.

Les autres branches de la filière

Spectacle vivant

Le spectacle vivant s’applique à différents modes d’expression artistique : le théâtre, le conte, les arts de la marionnette, l’opéra, la musique classique et contemporaine, les musiques actuelles, la danse, le cirque, les arts de la rue, le cabaret, etc. Il implique la présence physique d’au moins un artiste se produisant en public.

Creative Skills Europe, le Conseil européen des compétences sectorielles pour l'audiovisuel et le spectacle vivant, a réalisé une étude sur les secteurs de l'audiovisuel et du spectacle vivant en Europe.
Le secteur du spectacle vivant est dynamique, animé par une force de travail jeune avec nombre de petites entreprises. Il est impacté par la révolution numérique tout comme la réduction des subventions qui fragilise les opportunités d’emploi. Le fonctionnement du marché du travail se singularise par une hyperflexibilité, le multi-salariat, la pluriactivité et la polyactivité. La probabilité de rester durablement sur le marché du travail est très faible. La diversification des compétences qui permet la pluriactivité fait aussi partie des caractéristiques du secteur actuellement.

Selon le Céreq, les liens formation/emploi peuvent être distingués selon 3 familles de métiers : artistes, techniciens, administratifs. Sexe et origine sociale restent des facteurs clés de la relation formation-emploi. Du côté des techniciens, les hommes connaissent globalement une meilleure insertion que les femmes. Chez les artistes, une formation spécifique joue "un rôle d’accélérateur de carrière” pour les hommes et fils de cadre ou de profession intermédiaire. En revanche, pour les artistes femmes issues de la même catégorie sociale, la formation spécifique ne semble pas suffisante pour faciliter l’insertion professionnelle.

L’entrée dans le secteur se fait plutôt en CDI ou CDD pour les formations administratives et par l’emploi intermittent pour les autres catégories. Après une formation, les techniciens acquièrent plus facilement la qualité d’ayant-droit (intermittents indemnisés) que les artistes (30% contre 13%).

Jeux vidéos

En se développant d’emblée à l’échelle mondiale, l’industrie des jeux vidéo est le reflet des transformations techniques, industrielles, économiques portées par la révolution numérique tout en devenant élément clé des industries culturelles. C'est pourquoi on peut dire que ce secteur d'activité appartient aussi bien à la filière numérique qu'à la filière des industries créatives et culturelles.

La force de travail à l'origine de la création et de la production de jeux vidéo se caractérise d'abord par sa jeunesse. Les salariés du jeu vidéo, à la différence de ceux du film d'animation et, plus généralement des industries culturelles dont l'activité s'exerce sous le régime de l'intermittence, sont majoritairement en contrat à durée indéterminée.

Le Sénat en 2013 préconisait d’enrichir l’offre de formation à la création et à la gestion d’entreprises dans le secteur du jeu vidéo et de promouvoir, notamment par le biais des collectivités territoriales, le rapprochement entre les écoles de formation aux jeux vidéo et les pépinières d’entreprises dans une approche territorialisée.

Pour France Stratégie, en 2017, l'idée est la même : la filière numérique (dont le secteur des jeux vidéo) nécessite un système de formation reposant non pas sur une succession d’interventions segmentées d’acteurs de la formation et du monde professionnel, mais sur un "continuum" entre la formation et l’emploi.

Selon le Baromètre 2017 du jeu vidéo en France, le secteur pourrait créer près de 1 300 emplois ETP en 2018, dont 890 dans l’activité de développement. Pour l’ensemble du secteur en France, cela équivaut à la création de 1.2 emploi ETP par entreprise. Les acteurs du jeu vidéo devraient étoffer leurs équipes à court terme. 65% d’entre eux souhaitent recruter d’ici 2018. 

Dans notre région, le pôle image Magelis, qui, à Angoulême regroupe des sociétés, studios, écoles et centres de formation autour de l’image, l’animation, le jeu vidéo et la BD, est à l’initiative d’un rapprochement avec les acteurs du jeu vidéo de Bordeaux. En s’unissant à Bordeaux Games, association qui fédère les développeurs de jeux vidéo de la région, Magelis veut donner les moyens à la filière de rayonner dans le monde entier dans le domaine du jeu vidéo. Une façon aussi d'éviter la fuite des talents en se donnant les moyens de signer de grands et beaux projets en mutualisant toutes les compétences.

Publicité/Communication

La communication et la publicité font partie d'une même famille de métiers liés à la gestion de l’image d’une société et à la transmission de messages à un public cible.

Selon l’Observatoire Com Media, la filière communication représente en France 157 163 salariés et 17 513 embauches étaient prévues en 2017. Présente à travers tout le territoire national, elle voit ses acteurs économiques inégalement répartis selon les macro-secteurs auxquels ils appartiennent et leur localisation.
La région Ile de France concentre une grand part des emplois salariés de 3 des 4 macro-secteurs. Dans les macro-secteurs "créatifs, Agences et Médias (régies publicitaires), l’IDF concentre respectivement 61 % et 66 % du nombre total d’emplois salariés.

L'Observatoire des métiers de la publicité a identifié dans une étude les axes de formation prioritaires pour accompagner les mutations de ses métiers dans le contexte d’omniprésence d’internet.
Au sein du marché publicitaire, des transferts budgétaires s’opèrent depuis plusieurs années au profit des supports électroniques mobiles. Parallèlement, on constate une hyperconnectivité, un rapport différencié aux supports print et digital. De plus, les logiques de ciblage affinitaire s’accentuent, s’ajoutant à la logique de ciblage sociodémographique. L’offre d’espaces s’élargit (nouvelles chaînes TV, sites, applications) et les annonceurs montrent une autonomie accrue dans leurs démarches (réseaux sociaux…).

En conséquence, les entreprises cherchent à recruter des profils correspondant aux métiers émergents (ex. : data analyst, data scientist…), à développer les compétences transverses et à renforcer l’employabilité des salariés. La branche a identifié trois thématiques de formation prioritaires qui seront soutenues par l’Afdas avec l’aide financière du FPSPP :
• accompagner les salariés dans leur montée en compétences sur la dimension digitale, qui intervient désormais dans l’ensemble des processus de création, de production et de diffusion publicitaire ; dans leur montée en compétences dans la dimension conseil/gestion de la relation client.
• accompagner les managers dans la conduite du changement et la transformation des métiers.
Consulter l'étude

 

Le CPNEF de l'audiovisuel propose un portrait statistique : constitué de 4 grands secteurs d’activité - la télédiffusion, la radiodiffusion, la prestation technique image et son et la production audiovisuelle et cinéma - représente en France plus de 10 500 entreprises dont 95% sont des TPE et compte près de 230 000 salariés.

Presse

En 2013, l’Observatoire des métiers de la presse publiait une étude sur la mutation de ses métiers. Avec le développement du numérique, les entreprises de presse remodèlent peu à peu leur organisation.

Pour proposer de nouveaux services visant à fidéliser le lecteur, des métiers peu habitués à travailler ensemble sont amenés à coopérer. Dans cette optique, les modes de management tendent à évoluer. Ainsi, dans le domaine éditorial, le travail en “mode projet” se développe, ainsi qu’une veille permanente sur les nouveaux métiers.

Les métiers du marketing, eux, doivent être présents auprès de l’éditorial, pour suivre au quotidien les audiences et les analyser, comprendre les usages et les pratiques de lecture et d’achat.

Un travail intersectoriel entre les observatoires des métiers de l’audiovisuel et de la presse a conduit à la réalisation d’une Etude sur la situation des journalistes entrés dans la profession depuis 1998. Mutations du métier secoué par la révolution numérique et la crise économique, précarisation rapide, emploi décorrélé des attentes professionnelles, part grandissante du web, augmentation des sorties de la profession…, telles sont les grandes caractéristiques de la profession révélées par l’enquête.

Les formations reconnues par la profession préparent des jeunes rapidement opérationnels et polyvalents, grâce aux nombreux stages pratiques, qui sont par ailleurs incontournables pour nouer des contacts dans le milieu. Elles offrent une approche transversale des différents médias et sont des lieux d'apprentissage des techniques de la presse écrite, de l'audiovisuel et du Web.
Plus d'infos.

Radio

En 2009 a été réalisée une étude sur les métiers du son. L’étude met en lumière les transformations significatives de l’exercice des métiers du son, essentiellement causées par l’évolution de la technologie numérique. La simplification des outils génère un impact important dans les organisations de travail, notamment pour la postproduction.

La technologie numérique induit plus de polycompétence pour les salariés. Concernant la formation l’étude montre une concentration de l’offre sur la maîtrise technique des outils au détriment des compétences artistiques et d’adaptation.

Une étude de 2009 sur les métiers du son dans l'audiovisuel montre que l'offre de formation initiale répond globalement au niveau de recrutement de référence (bac+2) des jeunes professionnels. Néanmoins les employeurs souhaiteraient un niveau de compétences plus abouti en ce qui concerne les normes de compression des supports de diffusion, et sur l’architecture des nodaux de diffusion.
La licence professionnelle spécialisée en Systeme Audiovisuelle Numérique (SAN) semble correspondre aux besoins des entreprises mais devrait au regard de la demande, former plus de diplômés.

Arts visuels

En 2017, France Stratégie analysait les évolutions et enjeux des métiers du numérique, alors que la filière fait face à une pénurie de main d’œuvre et l’obsolescence rapide des compétences. Devant la rapidité des évolutions technologiques, France stratégie encourage à repenser le système de formation différemment pour la filière numérique. La filière nécessite un système de formation reposant non pas sur une succession de formations, mais sur un "continuum" entre la formation et l’emploi, fondé sur une approche itérative et en réseau, à rebours de la perspective descendante souvent invoquée (repérage des besoins des entreprises, constitution de filières de formation, générations formées disponibles).

En 2018, sur la base du Schéma d’orientation pour le développement des arts visuels (Sodavi) conduit par la Région en association avec l’Etat et les réseaux territoriaux d’opérateurs, un premier Contrat de filière Arts plastiques et visuels portant sur la période 2018-2020, puis prolongé pour l’année 2021, avait été conclu entre la Région, l’Etat et le réseau Astre.

Après un bilan positif de ce 1er contrat, les trois signataires (Région, Etat et réseau Astre) ont convenu de la pertinence de la signature d’un deuxième Contrat de filière pour la période 2023-2026.

Cette deuxième génération de Contrat a pour enjeu principal la question de la production de ressources et de leur bonne diffusion à l’échelle régionale pour accompagner les artistes plasticiens dans la structuration de leur parcours professionnel.

Ce contrat de filière relatif au domaine des arts plastiques et visuels est complémentaire à ceux qu’ils ont déjà signés concernant les domaines : du livre et de la lecture ; du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée ; des musiques actuelles.

Plus d'infos sur le Contrat de filière 2023-2026.

Les industries culturelles et créatives en France

Le 3ème Panorama des ICC (Industries Culturelles et Créatives), réalisé pour France créative par le cabinet EY dont les conclusions ont été publiées le 28 novembre 2019, relève « la dynamique de croissance » de ces 5 dernières années.

La valeur ajoutée des ICC en 2017 est de 47,5 milliards d’euros soit 2,3 % de l’économie nationale. Elles ont, en outre, une grande capacité de projection sur les marchés extérieurs. La suite de cet article propose un zoom sur un des 10 secteurs du panorama: les arts visuels, avec une sélection des contenus du rapport.

Les industries culturelles et créatives ont été les premières à connaître de profondes mutations de ses métiers sous l’impulsion des usages numériques et de la dématérialisation des contenus.

En terme d'emplois, selon l'Insee, Paris et l’Île-de-France occupent une place privilégiée en matière d’emploi dans les activités culturelles, notamment dans l’audiovisuel et le multimédia, les activités liées au patrimoine, l’édition écrite, les arts visuels et la publicité. L’architecture, l’enseignement culturel et le spectacle vivant irriguent davantage les autres territoires de métropole et d’outre-mer.

Les emplois de la culture représentent 3 % de ceux de l’ensemble de l’économie. Ils se caractérisent souvent par une multiplicité de postes occupés dans l’année. Le cumul des statuts de salarié et d’indépendant est également fréquent.

Diagnostic régional sur les métiers de la culture

Cap Métiers Nouvelle-Aquitaine présente un diagnostic partagé, dans sa collection « Cahiers de l’observatoire », en amont de l’écriture du Contrat Régional de Filière.
Cette étude, qui vise à outiller les signataires du CRF dans l’identification de leurs axes de travail, brosse les enjeux emploi-formation des métiers de la culture, évoque les grands domaines d’activités de ce secteur, puis aborde l’offre de formation.

Les métiers de la culture représentent 39 000 professionnels néo-aquitains, soit 1,6 % des actifs régionaux. L’intermittence et les contrats à durée déterminée d’usage constituent des statuts particuliers au secteur bien qu’ils soient nombreux à exercer en contrat à durée indéterminée.

Le secteur culturel est marqué par une part importante d’établissements sans salarié (21 500) et de structures associatives (16 000).

Le recrutement des professionnels revêt différentes formes : le réseau de relation professionnel, Profil Culture ou encore Pôle Emploi.

En Nouvelle-Aquitaine, 160 établissements de formation permettent aux professionnels de se former, dont 85 proposent des formations cœur de métier (purement culturel).

L’offre de formation est concentrée en Gironde, notamment à Bordeaux. Les principales formations universitaires suivies sont : la licence langues, littératures et civilisations étrangères et régionales, le master langues et la licence musicologie.

L’alternance est peu utilisée car les petites structures, nombreuses dans le secteur culturel, n’ont pas toujours de service RH pour organiser l’accueil et l’accompagnement d’un apprenti. De plus, les rythmes de création et de diffusion ne sont pas nécessairement adaptés aux semaines de formation.

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