Orientation et parcours
Bilan intermédiaire des Campus connectés
À la fois
tiers-lieux éducatifs et
leviers d’attractivité, les Campus connectés ont été pensés dans le but de répondre aux
inégalités éducatives et territoriales auxquelles nombre d’étudiants sont confrontés au moment d’accéder aux études supérieures. Six ans après leur lancement, l’opérateur, la Banque des territoires, a mandaté un cabinet de conseil pour faire le point et formuler des recommandations (au nombre de 26), afin de mettre le dispositif à profit.
Constitutifs du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) et, plus largement, de
France 2030, les Campus connectés reposent avant tout sur un portage territorial solide, nécessaire au développement d’
infrastructures adaptées (espaces de travail connectés et équipés), à la mise en place d’un accompagnement humain grâce à des
tuteurs formés et à la création d’un
réseau de proximité avec les acteurs locaux (entreprises, collectivités, établissements scolaires et associations).
L’ensemble de ces investissements, associé au
soutien des départements à hauteur de 8 %, ont permis une hausse constante des effectifs étudiants depuis 2020 et en conséquence, une redynamisation des territoires concernés. Plus de
19 étudiants ont ainsi pu bénéficier du dispositif au cours de l’année universitaire 2023-2024.
Les Campus connectés sont majoritairement implantés dans des centres urbains intermédiaires (comptant entre 500 et 1 500 habitants au km²) pour 54 % d’entre eux, en Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) pour 40 %, ou encore dans des
Quartier Prioritaire de la Ville (QPV). Côté implantation : 31 % sont installés dans un bâtiment de la collectivité, 24 % dans des tiers-lieux et 22 % dans un établissement scolaire.
Selon les chiffres avancés par le
rectorat de Nouvelle-Aquitaine, la Nouvelle-Aquitaine compte
10 sites labellisés « Campus connectés » disséminés dans les départements des Landes (Mont-de-Marsan), du Lot-et-Garonne (Villeneuve-sur-Lot), de la Charente-Maritime (Saintes), de la Dordogne (Périgueux, Bergerac), de la Corrèze (Brive-la-Gaillarde, Tulle) et de la Gironde (La Réole, Sainte-Foy-la-Grande, Saint-Macaire), depuis 2020 pour le premier et 2021 pour les suivants. Ils sont près de 85 au niveau national.
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