L’Institut Montaigne a publié en avril 2025 une étude fouillée intitulée « Les jeunes et le travail : aspirations et désillusions des 16-30 ans », dans laquelle sont analysées les réactions des nouveaux actifs face à leur première expérience professionnelle.

À partir des témoignages collectés, les auteurs ont défini trois attitudes types :

• frustrés-démotivés (18 %), fatalistes (20 %) ;
• contestataires (10 %), rebelles (20 %) ;
• satisfaits « stables » et « mobiles » (32 %).

La publication du think tank permet de mieux comprendre la génération Z et sa relation au travail : elle fait le point sur ses valeurs, loin des idées reçues, et renseigne sur la nature exacte de ses déceptions.

D’abord, les jeunes se révèlent particulièrement attachés à leur travail, indépendamment du niveau de poste occupé : il constitue pour eux une source d’intégration et d’accomplissement.

S’ils plébiscitent le secteur du luxe (60 %) et le domaine administratif, ils privilégient de la même façon la santé et le milieu associatif. 

Cette génération n’échappe pas pour autant aux désillusions nées du décalage ressenti entre ses représentations et le réel. La nature de ses frustrations trouve son origine dans le niveau de rémunération, le manque de reconnaissance ou encore la nature de l’activité. Le stress causé par les relations interpersonnelles – public ou supérieurs hiérarchiques – peut par exemple affecter sa qualité de vie au travail.

Les jeunes expriment en parallèle leur déception face au peu d’opportunités offertes dans certains secteurs et soulignent l’importance de la cohérence de leur parcours – de la formation au métier exercé – dans leur épanouissement professionnel, essentiel à leur bien-être global.

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