Orientation et parcours
Le plan d'actions « Filles et maths »
En France, alors que peu de filles intègrent des formations supérieures qui conduisent aux métiers d’ingénieurs et du numérique, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche ont transmis à la ministre Élisabeth Borne un rapport posant le constat suivant :
les stéréotypes de genre persistent dans la société et dans les classes et
contribuent à détourner les filles des enseignements scientifiques.
Pour y faire face, la ministre a lancé un
plan d’actions, construit autour de ce rapport, et qui
repose sur trois piliers :
- Former et sensibiliser les personnels de l’éducation nationale
- Renforcer la place des filles dans les enseignements qui ouvrent vers les filières d’ingénieur et du numérique
- Ouvrir les horizons des jeunes filles et susciter des vocations
Dans les faits, ces piliers s’accompagnent de
mesures qui seront mises en place à partir de la rentrée 2025. Il s’agira par exemple de sensibiliser les professeurs de l’éducation nationale aux biais de genre et d’afficher une charte de lutte contre les stéréotypes en salle des professeurs.
Le plan prévoit également d’expérimenter dans cinq académies, la création de classes à horaires aménagés en 4e et 3e en mathématiques et en sciences, constituées d’au moins 50 % de filles. Enfin, des rencontres systématiques avec des rôles modèles de la 3e à la terminale seront expérimentées dans des académies volontaires en 2025, pour une généralisation en 2026.
Consulter le plan Filles et maths.