Santé mentale : accompagner les plus vulnérables

Emploi et insertion professionnelle

Santé mentale : accompagner les plus vulnérables

Désignée grande cause nationale en 2025, l’observatoire de l’emploi et du handicap de l’Agefiph (Association de GEstion du Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées) présente dans une récente publication la santé mentale comme un enjeu sociétal et professionnel majeur. Elle pointe l’accès et le maintien en emploi comme conditions indispensables au bien-être psychique.

Selon l’OMS, la santé se définit par un état de bien-être complet, et non une absence de trouble. En ce sens, elle est indissociable des dimensions physique, sociale et mentale de l'individu. Il convient ainsi de prendre en compte son environnement psychosocial, dont le lieu de résidence, les ressources financières et les conditions de travail sont constitutifs.

L’étude met d’ailleurs en évidence le lien entre chômage et santé mentale. En effet, le premier peut affecter la deuxième et révéler des « fragilités latentes », tandis que des troubles d’ordre psychique peuvent à l’inverse entraîner une perte d’emploi. La connexion s’avère en tout cas plus marquée pour les personnes en situation de handicap.

Les jeunes se trouvent de la même façon particulièrement exposés, puisque 50 % des 18-24 ans connaissent des troubles de santé mentale – en 2021, 21 % souffraient de dépression –, d’où le rôle des missions locales. Celles-ci s’attachent, dans le cadre de leur mission d’insertion professionnelle et d’accompagnement global, à proposer des rencontres avec des professionnels – coach de vie, sophrologue, psychologue, etc. – et des moyens de gérer son stress, notamment grâce au sport.

Si les structures d’accompagnement peuvent s’appuyer sur les professionnels du secteur médico-social, elles peuvent également avoir recours au programme de prévention Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) ou encore à la Ressource handicap formation mise à disposition par l’Agefiph, dont le but est d’offrir un service de proximité aux organismes de formation.

L’étude recense également d’autres structures offrant des solutions d’accompagnement, notamment à ceux qui ne bénéficient pas d’une reconnaissance administrative de leur handicap. C’est le cas de l’association Messidor qui propose un accompagnement individualisé en Charente.

En Nouvelle-Aquitaine, la santé mentale fait l’objet d’un Plan Régional de Santé (PRS) sur la période 2018-2028.

Consulter l’étude.

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