Compétences et besoins de l'économie
Déchets et propreté urbaine, un secteur en évolution
Dans un contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre voulu tant aux niveaux national qu’européen, l’opérateur de compétences AKTO se projette en 2030 pour mesurer
l’impact des transformations induites sur les activités du déchet – collecte, tri et valorisation – et de la propreté urbaine, notamment en lien avec les
métiers et les
compétences. Le secteur connaît en effet de fortes évolutions sur les plans
réglementaire, organisationnel, technologique et sociétal, en termes de pratiques de collecte et de tri, de gestion des déchets et d’exigences. D’ailleurs, si, de façon générale, les professionnels entendent placer tous leurs efforts dans la
valorisation des déchets en priorité, ils sont également amenés à prendre de nouvelles orientations en concentrant leurs investissements sur des volets bien précis comme le développement d’une
application relative à la collecte de déchets sur rendez-vous ou la
collecte de porte-à-porte.
Aussi cela impacte-t-il la cartographie des métiers qu’AKTO s’est efforcé de représenter en
trois filières, au lieu de deux. En effet, aux filières
exploitation et
maintenance s’ajoute celle dédiée à
l’étude et au développement, à l’administration et à la gestion des data L’ensemble des métiers classés dans chacune de ces catégories se distinguent par leur évolution présagée : ils sont
émergents (éco-ambassadeur),
porteurs (commercial),
stables (agent de propreté urbaine),
sensibles (agent pont de bascule) ou
en tension (conducteur d’engin).
Enfin sont présentées les
six compétences recherchées par les professionnels du secteur, classées ici par ordre d’importance :
- développement durable ;
- capacité de tri selon la qualité et la durée ;
- communication et sensibilisation auprès des publics ;
- connaissance des matériaux ;
- connaissances digitales ;
- savoirs de base.
Ces mêmes compétences constituent autant de
besoins de formation à combler. À ce sujet, si les auteurs de l’étude relèvent l’existence de nombreux parcours, notamment dans le cas des activités liées aux déchets, ils soulignent également
l’absence de formation pour les équipiers de collecte et un
recours à l’alternance jugé limité. La Nouvelle-Aquitaine ambitionne pour sa part de faire de la région un territoire « tendant vers le zéro déchet à 2030 », conformément à sa
feuille de route écologique Néo Terra.
Consulter le rapport.