Dans une publication parue le 28 novembre dernier, la Dares a porté son intérêt sur la formation professionnelle des personnes en recherche d’emploi entre 2019 et 2022. Durant cette période, leur nombre est passé de près de 900 000 à plus de 1 267 000. Cette augmentation est majoritairement portée par l’essor du CPF qui représentait un tiers des entrées en 2022, soit la part la plus importante parmi les commanditaires de la formation devant les conseils régionaux et France Travail (29 % et 28 %).

En 2022, le public des formations commanditées par les conseils régionaux est plus jeune et moins diplômé que celui des formations commanditées par France Travail. À l’inverse, les personnes suivant des formations de manière autonome via le CPF sont plus âgées et diplômées. Cela s’explique notamment par la nécessité d’avoir déjà travaillé pour acquérir des droits.

Si le CPF représente 32 % des entrées en formation, il ne représente que 6 % du volume horaire des formations suivies, loin derrière la part des conseils régionaux (54 %). Cet écart s’explique par la durée moyenne bien plus courte des formations suivies via le CPF (64 heures). Au contraire, les formations commanditées par les conseils régionaux durent en moyenne 660 heures, celles prescrites par France Travail atteignent 349 heures en moyenne.

Enfin, la Dares note que près de 40 % des formations suivies sont certifiantes et 10 % ont pour but la professionnalisation. Les entrées en formation en CPF présentent toutefois la particularité pour 20 % d’entre elles d’avoir pour objectif le perfectionnement ou l’élargissement des compétences.

Consulter l’étude de la Dares.

Pour aller plus loin, consulter notre page dédiée à la politique régionale de formation des demandeurs d’emploi.