Dans son troisième rapport de la série « L’IA et l’avenir du service public », la délégation du Sénat à la prospective s’est intéressée à la thématique de l’éducation, à la fois par et à l’intelligence artificielle. Publié le 30 octobre 2024, il vise à mieux connaître cette technologie, ses usages, ses limites et ses risques, afin d’accompagner son développement et d’en faire un outil au service de l’intérêt général.

Le rapport se penche ainsi sur le potentiel d’innovation considérable que représente l’IA pour l’accès au savoir comme pour les apprentissages :

• en tant qu’assistant pédagogique de l’enseignant, pouvant aider sur l’ingénierie pédagogique comme sur le suivi des apprentissages en temps réel et l’aide à l’évaluation ;
• en tant que « tuteur particulier » pour les élèves, via le soutien à l’apprentissage et l’aide aux devoirs, et pouvant favoriser apprentissage plus inclusif ; 
• en tant qu’aide à la gestion et au pilotage du système éducatif, en matière d’orientation, de repérage des élèves en difficulté ou en suivi de la participation de ceux-ci.

Il plaide pour une intégration efficace et responsable de l’IA dans l’éducation par trois mots d’ordre : accompagner, former, et évaluer. Cela passe par une vision stratégique et un cadre d’usage à préciser, mais aussi par la création d’un climat de confiance avec cette technologie, notamment en prenant en compte les considérations éthiques. Le rapport fixe ainsi trois axes de travail :

1. Mieux accompagner les enseignants
2. Former à l’IA et favoriser l’émergence d’une culture citoyenne de l’IA
3. Évaluer les outils et poursuivre la recherche

Chaque axe est lui même constitué de plusieurs recommandations détaillées pour l'avenir.
Consulter le rapport.