Tour d’horizon des métiers et formations de l’assurance

Formation tout au long de la vie

Tour d’horizon des métiers et formations de l’assurance

L’Observatoire de l’Évolution des Métiers de l’Assurance (OEMA), avec le soutien de l’Opco Atlas et France Assureurs, publie son 28e Rapport de l’Observation sur les Métiers et formations des salariés de l’Assurance (Roma). Ce dernier concerne l’année 2023 et se propose, d’abord, de réaliser un profil de branche marquée par un net intérêt pour la formation continue, puis, dans un second temps, de se pencher plus particulièrement sur différentes questions, parmi lesquelles l’alternance.

Le secteur de l’assurance se porte bien : 10 000 emplois ont été créés en 10 ans et on comptait 157 100 salariés à la fin de l’année 2023. On notera également une augmentation du nombre de femmes chez les cadres de l’ordre d’un tiers en 10 ans.

Le domaine se caractérise également par un taux d’accès à la formation professionnelle continue particulièrement élevé, 90,6 %, alors que 68,7 % des formations suivies ne sont pas obligatoires. D’ailleurs, 9 salariés sur 10 bénéficient d’au moins une formation dans l’année (en majorité des cadres), dans l’assurance en priorité, puis, dans une moindre mesure et par ordre décroissant, dans le commercial et le marketing, le management, le droit et l’informatique. Plus des deux tiers des formations se déroulent en interne. Ce sont 142 380 membres de l’effectif qui ont ainsi été formés en 2023.

La dynamique du secteur se reflète également dans l’alternance. Celle-ci connaît une embellie notable, avec 7 360 alternants, soit 4,7 % de l’effectif, ce qui représente 0,3 point de plus par rapport à 2022. Les auteurs du rapport interprètent cette tendance comme un intérêt plus marqué pour les compétences expérientielles que pour les savoirs académiques. Les alternants sont recrutés dans les domaines suivants :

  • distribution et développement commercial ;
  • indemnisation, prestations et solutions d’accompagnement ;
  • systèmes d’information et appui à la transformation digitale.
On observe une inversion de tendance dans le profil des alternants recrutés. Si en 2013, la majorité était majoritairement embauchée à un niveau inférieur au bac, 10 ans plus tard, elle se caractérise par un niveau d’étude supérieur à bac+3 pour plus d’un tiers d’entre eux, avec l’ambition d’atteindre un niveau bac+5 à l’issue de leur période d’alternance.

Le poids de l’alternance dans l’assurance s’élève à 11,2 % en Nouvelle-Aquitaine, se rangeant ainsi en deuxième position après l’Île-de-France.

Consulter le rapport.

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