La Dreets Nouvelle-Aquitaine (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) a mis en ligne deux publications qui présentent le bilan 2023 des entrées en apprentissage et des entrées en contrats de professionnalisations.

La Nouvelle-Aquitaine a accueilli 68 066 nouveaux contrats d’apprentissage en 2023 (stable sur un an), et comptait 83 333 apprentis au 31 décembre de la même année, une évolution positive de 3 % en un an. Dans le même temps 10 123 nouveaux contrats de professionnalisation ont été signés (3,3 % de plus qu’en 2022) mais on dénombrait 8 191 avec ce type de contrat au 31 décembre, soit une baisse de 3 % sur un an.

L’analyse du profil des inscrits en apprentissage montre que le nombre de femmes et d’hommes est stable. On constate une légère augmentation du nombre d’apprentis chez les 15-17 ans ainsi que les plus de 26 ans. L’évolution la plus importante reste toutefois la nette chute du nombre d’apprentis ayant un diplôme de niveau 5 (-17 %). Ce chiffre semble impacter directement le nombre d’entrées en formations de niveau bac +3, qui diminue de 11 %.

On remarque une baisse des contrats de professionnalisation signés par les moins de 20 ans au profit des 21 ans et plus. Les données montrent également une diminution de 19 % et 28 % du nombre de contrats signés par des étudiants et des scolaires. À l’instar de l’apprentissage, le nombre d’inscrits de niveau bac +2 ou plus est en déclin. Près d’une formation suivie sur deux est enregistrée au RNCP.

L’alternance se fait majoritairement dans des petites entreprises (moins de salariés et 10) et dans une proportion moins importante, dans des structures de 1000 salariés ou plus. Le commerce, réparation d’automobiles et de motocycles côté apprentissage, et les activités de services administratifs et de soutien côté professionnalisation sont les secteurs d’activités les plus représentés. Les domaines de l’industrie manufacturière ainsi que la construction accueillent également un grand nombre d’alternants.

Selon les études, le taux de rupture de la génération 2022 s’établit à 10 % à trois mois pour les contrats d’apprentissage et atteint à près d’un tiers des contrats rompus à 12 mois. À l’inverse les contrats de professionnalisation affichent un taux de rupture plus élevé à trois mois (12, %) mais inférieur à 12 mois (27,4 %).

Consulter les études.

Pour aller plus loins, consulter les travaux de l’Observatoire région de l’alternance.