Emploi et insertion professionnelle
Contrats de professionnalisation : insertion en hausse
La Dares a présenté une nouvelle publication abordant
l’insertion des bénéficiaires de contrats de professionnalisation, six mois après leur fin de contrat prévue en 2021. Pour rappel, ce type de contrat a totalisé 120 000 entrées en 2021, d’après une étude de la Dares publiée en mai 2024 (
voir notre actu).
Le taux d’emploi des sortants six mois après leur fin de contrat prévue en 2021 s’établit à 79 %, soit une hausse de cinq points par rapport à l’année précédente. Cette progression profite principalement à l’insertion en emploi durable (CDI et contrats de six mois ou plus) qui gagne huit points en un an.
On observe toutefois des disparités selon la situation des bénéficiaires avant leur contrat.
Le taux d’emploi est ainsi plus élevé pour ceux qui était en emploi ou en études (84 % et 83 %) que pour ceux en recherche d’emploi ou inactifs (72 % et 71 %).
La Dares montre également que
les ruptures de contrats ont un impact sur l’insertion des bénéficiaires. En effet,
ceux dont le contrat atteint son terme possèdent un taux d’emploi de 81 %, nettement supérieur aux personnes dont le contrat est rompu de manière anticipée par eux-mêmes ou d’un commun accord avec l’entreprise (69 %).
Dans le cas d’une rupture du contrat par l’employeur, le taux d’emploi chute à 59 % avec par ailleurs une part plus importante d’emplois non durables.
Enfin, la Dares note que les personnes qui effectuent leur contrat dans le secteur de
la construction possèdent le taux d’emploi le plus élevé à six mois avec 85 % devant l’industrie (83 %). À l’inverse, après un contrat de professionnalisation réalisé dans les secteurs de l’agriculture, sylviculture et pêche et celui du tertiaire, l’insertion apparait moins aisée (80 % et 78 %).
Consulter l’étude.
Pour aller plus loin, consulter les publications de
l’Observatoire régional de l’alternance.