Compétences et besoins de l'économie
Étude sur l'évolution des industries mécaniques : impact sur l'emploi et les besoins de compétences
L’Observatoire paritaire de la métallurgie et l’OPCO 2i ont publié une étude sur l’impact de l’évolution des industries mécaniques sur l’emploi et les besoins de compétences. On y retrouve des données sur le secteur, les attentes de la filière et des entreprises ou encore une analyse des métiers en tension.
Le secteur compte aujourd’hui près de 600 000 salariés pour environ 33 000 entreprises.
La Nouvelle-Aquitaine regroupe 41 000 employés et 8% des entreprises du territoire national. L’alternance, qui apparait comme un bon moyen de fidéliser le personnel selon 81 % les entreprises questionnées, est en progression dans le secteur.
Depuis 2020 le nombre d’alternants est passé de 17 000 à 21 000, dont la majorité en contrat d’apprentissage.
Selon l’étude,
les attentes de la filière et des entreprises portent notamment sur les champs de l’innovation et créativité, l’écologie et la décarbonisation ou encore l’accompagnement des compétences.
Parmi les principaux enjeux présentés figurent :
- renforcer la formation des futurs candidats
- développer le numérique, la transition énergétique et écologique
- partager les bonnes pratiques
- accentuer la collaboration entreprises/formation dans la rénovation des référentiels diplômants
- maintenir les aides financières en faveur de l’alternance
- rendre attractive les industries au public féminin
Parmi les nombreux métiers en tension, en mutation ou en développement identifiés, l’étude mentionne ceux d’opérateur logistique, ingénieur mécanique, soudeur ou spécialiste robotique et automatisation.
Ces éléments associés à l’enquête BMO (
voir notre actu) permettent à l’Observatoire paritaire de la métallurgie et à l’OPCO 2i d’effectuer une projection sur les besoins de recrutement concernant les métiers classés comme en tension, en mutation et en développement. Selon ces estimations,
les besoins devraient atteindre entre 51 300 et 55 300 postes par an d’ici trois ans.
Consulter l’étude.