En 2020, la Région Nouvelle-Aquitaine a adopté une nouvelle feuille de route pour le déploiement de l’apprentissage sur son territoire. Cette année, elle a décidé d’évaluer son impact dans le but de faire évoluer son cadre d’intervention. Ainsi, lors de la séance plénière du 13 juin, elle a présenté son bilan de 2022-2023 et les résultats de l’évaluation de cette feuille de route.

La Région souhaitait agir sur trois leviers, qui font l’objet de cette évaluation : la qualité des formations par apprentissage au travers de son label régional « l’apprentissage en Nouvelle-Aquitaine », le soutien aux formations par apprentissage dans une logique d’aménagement et d’équilibre du territoire, la modernisation des organismes de formation en dotant les territoires de moyens immobiliers et mobiliers.

Concernant le label, il est d’après la Région représentatif des tendances nationales. On retrouve une baisse de la part des formations peu qualifiées au bénéfice de celles de niveaux supérieurs. Il s’avère toutefois que le dispositif jouit d’une bonne attractivité auprès des OFA. L’évaluation révèle que chez les détenteurs du label, le taux de rupture des apprentis a diminué, passant de 14,1% en 2021 et 2022 à 13,2% en 2023. Des progrès sont cependant à réaliser, les structures labélisées attendent notamment une meilleure communication auprès des partenaires de l’apprentissage et un appui qualitatif davantage individualisé.

La carte contractuelle, dispositif créé pour soutenir le développement des formations pour aménager le territoire et soutenir les filières économiques, se révèle aussi bénéfique. 69% des OFA jugent son impact fort. Plus des deux tiers des dossiers reçus sont soutenus chaque année. La Région note notamment que le principal bénéfice de la carte contractuelle des formations permet de maintenir des formations ou des sections sur certains sites avec peu d’apprentis ou dans des domaines peu rentables pour les OFA.

Enfin le dernier levier majeur de la feuille de route, l’investissement pour la modernisation des organismes de formation, est lui aussi très plébiscité. Le bilan montre que les demandes de soutien ont doublé entre 2021 et 2022 et que le type de structure accompagné se diversifie, au bénéfice du secteur agricole et du bâtiment. L’évaluation indique également qu’un impact fort est observé pour les structures situées en zone rurale, notamment concernant l’amélioration des conditions d’accueil, l’accès à du matériel en phase avec les évolutions technologiques ou pour maintenir l’équilibre économique des structures soutenues.

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