L’autopositionnement 2023 : analyse des candidatures par l'OREF

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L’autopositionnement 2023 : analyse des candidatures par l'OREF

Depuis 2021, pour suivre une formation financée par la Région, les demandeurs d’emploi peuvent candidater directement auprès d’un organisme de formation, sans passer par l’intermédiaire d’un prescripteur.

Selon la dernière publication de l'OREF de Cap Métiers, en 2023, plus de 5 200 candidatures ont été enregistrées dans le cadre de l’autopositionnement, soit 12 % du volume global.
Les principaux dispositifs ciblés sont l’HSP-1er Niveau de qualification et les Formations Préqualifiantes et Qualifiantes Modularisées (FPQM).
Concernant les domaines de formation, on note une surreprésentation du Génie civil, construction, agriculture et environnement.

En termes de profil, les 4 900 candidats libres sont plus fréquemment des hommes et en milieu de carrière. Près d’un tiers d’entre eux ne possèdent aucun diplôme et 22 % ont un niveau de formation supérieur au Bac contre respectivement 30 % et 17 % tous modes de prescription confondus.

Signe de l’attractivité des formations régionales, ces candidats sont plus souvent originaires d’une autre région. Par conséquent, ils se montrent plus mobiles : 10 % des candidatures sont positionnées sur des formations dispensées à 100 kms ou plus de leur commune de résidence contre 3 % en moyenne.

Hors HSP, leur parcours d’accès à la formation apparaît linéaire : ils sont plus nombreux à se présenter à l’entretien (85 % contre 81 % en moyenne) et à être retenus (65 % contre 59 %). Le principal motif de refus évoqué est l’absence non justifiée. Notons que 4 % des candidats autopositionnés ont finalement choisi l’accompagnement.

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