Selon une publication de France Stratégie parue en janvier 2024, le comité d’évaluation du plan France Relance (voir notre dossier), dont le déploiement s'étendait de 2020 à 2022, a évalué ce dispositif à travers ses deux objectifs. Le premier objectif consistait à permettre à l’économie de retrouver son niveau d’avant-crise d’ici l’été 2022. Le second visait à améliorer la compétitivité des entreprises françaises et à préparer l’ensemble des acteurs économiques aux enjeux de long terme.

Un premier volume a examiné l’impact macroéconomique du plan de relance dans son ensemble, puis le second a regroupé 11 chapitres sur divers dispositifs spécifiques du plan.

Parmi ces derniers, un rapport se concentre sur le Plan 1 jeune 1 solution (voir notre dossier). La tendance à recourir massivement à l’alternance s'est poursuivie, favorisant l’emploi des jeunes. 837 000 nouveaux contrats d’alternance ont été signés au cours de l’année 2022 (soit une augmentation de 14 % par rapport à l’année 2021).

Les sortants de formation en apprentissage présentaient des trajectoires d’intégration sur le marché du travail plus favorables que ceux qui ont effectué des formations équivalentes en lycées professionnels. A contrario, les entrées ont diminué dans tous les autres dispositifs du plan « 1 jeune 1 solution », qu’ils soient relatifs à l’entrée des jeunes sur le marché du travail ou au soutien des jeunes éloignés de l’emploi.

Un autre rapport s'est concentré sur l'activité partielle de longue durée (APLD) et le plan pour la formation. Du point de vue sectoriel, le dispositif d’APLD a été investi par les entreprises de l’industrie. Sur la période 2020-2022, le secteur a représenté près de 49 % des salariés placés en APLD.

Le dispositif a connu une forte hausse du recours du secteur de l’hébergement et de la restauration, qui passe de moins de 1 % de salariés placés en APLD en octobre 2020 à plus de 13 % au premier semestre 2022.

En savoir plus