L'Opiiec publie deux études sur les emplois et les compétences relatifs au Big Data et Cloud Computing. La hausse exponentielle du volume des données générées et l’augmentation des capacités d’exploitation et de stockage dans le Cloud induisent des enjeux de recrutements, d’évolutions des compétences et métiers auxquels ces études tentent d’apporter des pistes de réflexion.

Avec les développements technologiques au cours des dernières années, le marché du Big Data et du Cloud est entré dans une forte dynamique dans toutes les zones économiques du monde, qui accélère le déclin des offres traditionnelles de service informatique.

Cette dynamique fait émerger de nouveaux types de compétences spécifiques, dont l’évolution au sein des entreprises représente un enjeu complexe d’accompagnement et de formation.

En France, le marché du Big Data a enregistré une hausse de +22 % et couvre 80 000 emplois directs et indirects. Quant au Cloud Computing, la perspective suit une bonne dynamique et représentera 130 000 emplois à horizon 2030.

De nouveaux métiers tels que l’Architecte Data, l'Ingénieur DevOps, le Délégué à la protection des données (DPO), émergent au sein des entreprises pour la partie Big Data. En matière de Cloud, les besoins se concentrent principalement sur l’optimisation des coûts, la maîtrise des services techniques, des enjeux juridiques, commerciaux et de cybersécurité. Ainsi, de nouveaux métiers tels que Service Reliability Engineer, l’Ingénieur Cloud DevOps, Ingénieur FinOps voient le jour.

Des préconisations sont proposées dans l'étude et notamment :

• informer les entreprises de la branche sur les métiers du Big Data et Cloud Computing pour les aider dans leur processus de recrutement,
• faire connaître les métiers auprès d’un large public, valoriser leur attractivité pour élargir le vivier de recrutement,
• mener des actions de recrutement orientées vers les personnes en recherche d’emploi ou reconversion, et valoriser les dispositifs déployés,
• faire connaitre l’intérêt de la GPEC et outiller les entreprises pour faciliter sa mise en œuvre,
• lancer une étude permettant de valider l’opportunité de créer de nouvelles certifications dédiées aux compétences transverses identifiées comme manquantes ou insuffisantes à ce stade, dans l’offre de formation.

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