L’apprentissage dans le supérieur : une insertion professionnelle accélérée

Emploi et insertion professionnelle

L’apprentissage dans le supérieur : une insertion professionnelle accélérée

La fédération Syntec et l’association Walt viennent de publier les résultats d’une étude qui met en avant les impacts de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.

Première conclusion : l’apprentissage est un moteur d’ascension sociale qui permet un accès facilité à l’enseignement supérieur.

L’apprentissage est une condition nécessaire à la poursuite d’études pour certains étudiants de l’enseignement supérieur. En effet, cette voie leur offre un revenu contribuant à assurer leur autonomie au quotidien.
30 % des apprentis du supérieur long n’auraient pas continué autrement.

Après avoir accédé à des niveaux d’études supérieurs, en partie ou complètement grâce à l’apprentissage, les apprentis bénéficient en moyenne d’un taux d’insertion plus élevé que leurs homologues en formation classique.
Les alternants accèdent aussi plus rapidement à l’emploi à durée indéterminée que les diplômés formés par la voie sans apprentissage.

L ’apprentissage présente un avantage considérable du point de vue de la mixité sociale dans les formations supérieures.

L’étude montre, en effet, que les diplômés bac+5 des grandes écoles d'ingénieurs ou de commerce sortis par la voie de l'apprentissage ont des origines sociales "plus populaires" que les non-alternants : 24 % ont des parents ouvriers ou employés contre 19 % des non-apprentis. Une observation qui se vérifie également pour les diplômés d'un master 2, puisque 30 % des apprentis ne sont pas enfants de cadres, contre 27 % des non-apprentis.

Télécharger l’étude de Syntec et Walt

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