Depuis le 1er mars 2022, 465 000 jeunes sont entrés en contrat d’engagement jeune (CEJ) mis en oeuvre par les missions locales et Pôle emploi (voir notre fiche technique).

Le volet jeunes en rupture du contrat d’engagement jeune, porté par le ministère du Travail, est notamment inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté - et désormais dans le cadre du Pacte des solidarités. Il vise à mobiliser des moyens spécifiques afin de mieux repérer, remobiliser et accompagner les jeunes les plus en difficulté par des voies qui leur sont adaptées.

En août 2023, 6 561 jeunes ont été repérés et parmi eux, 1 461 ont signé un CEJ, sachant que la moitié des jeunes repérés sont encore en cours de remobilisation. Parmi ceux qui n’ont pas signé de contrat d’engagement jeune, certains ont abandonné leur parcours mais pour plus de 40 % d’entre eux, ils ont été réorientés vers un autre dispositif de prise en charge ou ont trouvé une formation ou un emploi.

Et en juillet 2023, une deuxième vague du volet jeunes en rupture du contrat d’engagement jeune a été lancée avec de nouveaux appels à projets et la possibilité d’augmenter le soutien aux lauréats de la première vague.

Un livret a été réalisé et revient sur des pratiques inspirantes dont celle de Corrèze, le projet CEJ-JR du Centre communal d'action sociale de Brive qui a engagé un partenariat avec une trentaine d’acteurs du territoire pour apporter des solutions adaptées aux besoins des jeunes. Cette prise en charge globale permet en particulier d’apporter des réponses aux problématiques d’accès aux droits des jeunes et de les inscrire dans des parcours personnalisés.

Les enseignements de la première vague de l’appel à projets du volet jeunes en rupture du contrat d’engagement jeune, ainsi que les pratiques inspirantes qui ont fait l’objet de témoignages lors du séminaire du 19 septembre 2023, doivent permettre d’éclairer et d’enrichir les projets qui seront soutenus dans le cadre de la deuxième vague. L’objectif est de repérer d’ici 2025, 18 000 jeunes et de signer un CEJ avec 9 000 d’entre eux.

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