Entreprise et aides aux employeurs
Des entreprises plus offensives face aux difficultés de recrutement en 2023
En 2023, les recrutements de cadres sont toujours à un niveau très élevé d'après une récente étude de l'APEC. Toutefois les
difficultés de recrutements persistent : en mars 2023, plus de 8 entreprises sur 10 qui envisageaient de recruter des cadres au 2e trimestre anticipaient des difficultés de recrutement (dans toutes les entreprises quelle que soit leur taille).
La
concurrence entre employeurs pour certains profils sont fréquemment évoquées par les recruteurs. Ces tensions sont particulièrement prégnantes dans le secteur des activités informatiques, où une course aux compétences et profils rares est observée. Face à cette situation,
les entreprises adaptent leurs pratiques de sourcing et de sélection des candidats en ajustant leurs critères de sélection.
Le recours aux réseaux sociaux est le 2e canal de recrutement de cadres le plus utilisé par les entreprises ; pour diffuser les offres d’emploi mais aussi pour approcher directement les candidats.
Les entreprises ont étendu la
multidiffusion de leurs offres, en renforçant leur diffusion sur les sites d’emploi en ligne et sur les réseaux sociaux, mais en ayant également recours à des intermédiaires de recrutement.
Bien que la majorité des entreprises continuent de demander une lettre de motivation aux candidats, les entreprises se tournent vers d’autres pratiques afin d’évaluer les candidatures telles que la présélection téléphonique ou encore des tests durant le processus de recrutements. Pour faire aboutir leurs recrutements,
les entreprises consentent à des ajustements sur la rémunération notamment.
Huit entreprises sur dix ont consenti à des ajustements portant sur le profil du candidat finalement retenu, avec moins de compétences techniques ou moins d’expérience qu’initialement souhaité.
Ces ajustements ont été plus fréquents dans les secteurs où les difficultés de recrutement sont aiguës, comme dans les activités informatiques et l’ingénierie R&D.
Pour faire aboutir un recrutement difficile, quatre entreprises sur dix seraient disposées à accepter que les candidats travaillent à temps partiel ou qu’ils bénéficient d’avantages supplémentaires comme une voiture de fonction. Les entreprises sont un peu moins enclines à accorder plus de jours de télétravail ou de supprimer la période d’essai.
Consulter l’étude de l’APEC