France compétences et la Dares ont publié les résultats d'une enquête Formation Employeur européenne, volet français de la 6ème édition de l’enquête européenne Continuing Vocational Training Survey. Elle permet une comparaison entre les pays sur les pratiques de formation, adaptée au contexte sanitaire et aux spécificités nationales.

En 2020, malgré la crise sanitaire, les trois quarts des entreprises de 10 salariés et plus ont formé au moins un des membres de leur personnel.

Davantage d’entreprises ont eu recours à l’autoformation, aux formations en situation de travail et aux formations à distance mais moins aux cours ou stages. Si certaines de ces évolutions sont étroitement liées à l’adaptation à la situation sanitaire, d’autres pourraient être plus structurelles.

35 % des entreprises de dix salariés et plus ont été accompagnées pour mobiliser des dispositifs d’aide à la formation : le plus souvent par leur Opco (27 %), mais aussi par leur branche (11 %), la Dreets (7 %), les chambres consulaires (4 %) ou d’autres organismes (5 %).

Plus une entreprise est grande, plus elle forme ses effectifs. Ainsi, en 2020, la part de salariés ayant suivi des cours ou stages passe de 15 % dans les structures employant moins de dix personnes à 61 % dans les entreprises de 1 000 et plus.

Les activités financières et d’assurance sont le premier secteur en termes d’accès aux cours et stages, avec 75 % des effectifs formés en 2020, contre 40 % dans l’ensemble des entreprises privées d’au moins un salarié.

À l’inverse, une très faible proportion d’effectifs a bénéficié de formations dans l’hébergement et la restauration (19 %) ainsi que dans l’agriculture (14 %), des secteurs caractérisés par la prépondérance de petites structures et une surreprésentation de salariés occupant des postes à faible niveau de qualification, ayant généralement moins fréquemment accès à la formation.

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