Retour positif des apprentis et entreprises du BTP sur l’apprentissage

Formation tout au long de la vie

Retour positif des apprentis et entreprises du BTP sur l’apprentissage

Une analyse commune des Baromètre Vie Apprentis et Baromètre Vie Entreprise, réalisée par le Comité de Concertation et de Coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP), offre un regard croisé sur la façon dont les apprentis et les entreprises du BTP abordent l’apprentissage.

La formation par apprentissage atteint des taux de satisfaction élevés. Pour 88,6% des apprentis, elle a répondu à leurs attentes et 83,5% se disent satisfaits de leur CFA. Ceux qui se situent sur les titres professionnels ou certifiés et en CAP le sont le plus. Pour 4 répondants sur 10, l’intérêt pour le métier découle d’un stage. Le plus faible taux de personnes en reconversion se trouve dans la filière des travaux publics (6%), le plus fort dans les métiers de la menuiserie (20%).

La poursuite d’études est l’option privilégiée par les jeunes à l’issue de leur apprentissage actuel (36%). Le niveau le plus souvent préconisé par les dirigeants est le BP (43%), pour consolider les acquis du CAP. Cependant, un tiers des entreprises préconisent l’obtention d’un BTS ou le bac professionnel (14%).

L’évaluation de la progression de l’apprenti au CFA (compétences, outils, matériaux utilisés, formations obligatoires et réglementaires suivies) aiderait le dirigeant à organiser les tâches à effectuer en entreprise. 84,6% des structures font un retour positif sur la formation de leur apprenti. La simplification des tâches et le manque de prise en compte de la notion d’efficacité sont les décalages les plus fréquemment pointés (48%).

La majorité des apprentis découvre leur CFA et leur entreprise d’accueil seul (9,5% sont accompagnés par un professionnel). Les acteurs institutionnels (Pôle emploi, missions locales, chambre des métiers) interviennent dans 1 à 5% des cas.

Les premiers critères de recrutement des entreprises sont la motivation, l’adaptation et l’autonomie (10% privilégient un candidat majeur). Les absences injustifiées sont à 50,3% le problème le plus fréquemment cité par les entreprises.

Près d’un dirigeant sur deux envisage de garder son apprenti à l’issue de sa formation.

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