Réforme de la formation : audition d’Elisabeth Borne devant l’Assemblée

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Réforme de la formation : audition d’Elisabeth Borne devant l’Assemblée

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Dans une audition devant les députés de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale le 8 septembre 2020, la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, est revenue sur les mesures emploi-formation mises en place dans le cadre de la crise sanitaire à destination des secteurs, des actifs et des entreprises et a apporté un éclairage sur le plan France Relance et le #1jeune1solution.

Elle a fait notamment un point sur l’activité partielle, le dispositif spécifique d'activité partielle de longue durée ou encore les accords de performance collective.

Elle a annoncé 2 800 recrutements d’agents à Pôle emploi pour renforcer l’accompagnement des demandeurs d’emploi et des jeunes.
Elle est revenue sur la nouvelle mesure d’aide à l’embauche des jeunes et a confirmé sa volonté d’investir sur la formation dans des secteurs stratégiques et porteurs pour former les jeunes sur des compétences attendues sur le marché du travail.

Concernant les compétences des actifs, elle a indiqué vouloir donner à chaque salarié la possibilité de choisir son « destin professionnel » et d’envisager des évolutions de carrière grâce à la formation tout en renforçant la compétitivité des entreprises.
Cet objectif passe notamment par un investissement dans les compétences et un renforcement des dispositifs (CPF, ProA, FNE Formation).

La Ministre a également abordé l’agenda social qui instaure un comité de suivi paritaire de la réforme de la formation et a annoncé par ailleurs des ajustements des modalités de régulation du système de formation.


Cette audition fait suite à la publication du rapport IGAS-IGF sur les conséquences financières de la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle.

Ce rapport plaide notamment pour une baisse du niveau moyen de prise en charge des contrats d’apprentissage et recommande d’instaurer un ticket modérateur sur l’utilisation du CPF, plafonner le montant de sa pris en charge et d’abaisser le montant du crédit chargé annuellement.
Consulter le rapport