22 pistes pour faciliter la mobilité européenne des apprentis

Formation tout au long de la vie

22 pistes pour faciliter la mobilité européenne des apprentis

ARCHIVE

Cette actualité est archivée depuis le 14/12/2019, elle peut néanmoins rester valide.

Dans un rapport montrant le très rare accès des apprentis aux entreprises européennes dû à des difficultés tenant à la rémunération, aux calendriers pédagogiques des CFA, à la complexité des procédures administratives, l'Igas formule une vingtaine de propositions au service d’un développement volontariste de la mobilité européenne des apprentis.

Afin d'atteindre les 15 000 apprentis en mobilité d'ici à la fin du quinquennat, l'Igas propose d'autoriser l'employeur à suspendre le contrat de travail et la rémunération de l'apprenti. La couverture sociale et le statut du jeune à l'étranger devraient, en revanche, être garantis.  
La mission soutient aussi la proposition de l'agence Erasmus France qui consiste à aligner clairement les règles de fonctionnement administratif d’Erasmus "Enseignement et formation professionnels" sur celles d’Erasmus étudiants.
Les auteurs estiment qu'il serait intéressant de développer le post-apprentissage (expérience sous statut de stagiaire de la formation professionnelle, après l’inscription à Pôle emploi) pour faire partir plus d'apprentis à l'international.
Ils préconisent également la mise en réseau des filières franco-allemandes dans les lycées professionnels, tout comme le déploiement de l'Azubi-bacpro qui existe déjà dans l'académie de Strasbourg, et qui permet la reconnaissance des compétences des deux côtés de la frontière.
L'Igas prône, par ailleurs, de mettre en place dans chaque région des chargés de mission dédiés au développement de la mobilité européenne des apprentis et d'identifier un référent mobilité dans chaque CFA. De même, les CFA engagés dans cette démarche devraient recevoir un label, tout comme les entreprises concernées.

Consulter le rapport et les propositions de l'Igas.