Les ports de commerce
La Rochelle, Rochefort -Tonnay-Charente, Bordeaux et Bayonne sont les 4 ports de commerce de la région. La Rochelle et Bordeaux sont les 7ème et 8ème ports français de marchandises.
En Nouvelle-Aquitaine, 35 000 personnes sont employées dans ce secteur (emplois directs et indirects).
Les ports de Bordeaux et La Rochelle proposent respectivement une présentation de leurs métiers et une cartographie.
Les professionnels du port occupent des postes techniques liés aux navires. Les avitailleurs assurent la livraison des provisions des navires. Les lamaneurs amarrent les navires. Un port emploie également des pilotes (pour assister l’arrivée au port des navires ou le remorquage) et des techniciens de réparation navale.
L’exploitation des opérations portuaires nécessite de nombreux professionnels tels que des coordinateurs de parc conteneurs, des chefs de ligne maritime, des techniciens shipplanner (responsables du plan de chargement), des techniciens planificateurs en manutention portuaire. Ces postes requièrent un Bac+2 en transport et logistique. Voir la fiche métiers de Pôle Emploi.
Des métiers sont liés à la gestion des marchandises : contrôleur des douanes, contrôleur de marchandises, stockeur et entreposeur, agents de manutention.
Les opérations de circulation internationale de marchandises font appel à diverses spécialisations, Voir la fiche métiers de Pôle Emploi.
Le domaine des ports, infrastructures et transports maritimes fait l’objet d’une orientation stratégique du SRDEII : travailler l’aménagement des espaces et l’intégration des ports dans leur territoire, rendre les ports compétitifs, innovants et formateurs.
La pêche et l’aquaculture
En Nouvelle-Aquitaine, la conchyliculture regroupe surtout l’ostréiculture et la mytiliculture. Près de 1 100 entreprises sont recensées dans le secteur et représentent 40% des emplois nationaux et de la production totale nationale.
La démarche « croissance bleue » vise la valorisation des ressources marines : veiller au respect du milieu dans les secteurs de la pêche et l’aquaculture et développer de nouvelles productions d’actifs marins.
Les enjeux spécifiques de ce secteur sont d'encourager le caractère durable, l’efficacité de l’utilisation des ressources, l’innovation, la compétitivité, et la connaissance. La pêche maritime devrait faire l’objet d’efforts portant sur les installations, investissements et réseaux ; l’aquaculture devrait poursuivre les mêmes efforts et consolider le réseau de ses acteurs.
La filière nautique (et construction navale)
74 ports de plaisance se trouvent en Nouvelle-Aquitaine. Les deux premiers sont La Rochelle et Arcachon. Les immatriculations de navires sur la façade sud-atlantique représentent 14% du total national.
Le premier département employeur est la Charente-Maritime : le secteur y représente 360 entreprises et 3600 emplois. Les prévisions de recrutement sont optimistes et des métiers sont en tension, à l’exemple de ceux de dessinateur-projeteur et tourneur-fraiseur. (consulter le rapport de l’observatoire de la métallurgie et notre dossier sur la filière nautique.)
Les plateformes Offshore Multi-Usages (POMU)
Le déploiement de plateformes offshore multi-usages est l’un des projets européens de technologie bleue (ENTROPI : Enabling technologies and roadmaps for offshore platform innovation, signature probable des financements en avril 2017). Ces plateformes seraient particulièrement habilitées à accueillir des infrastructures d’aquaculture et d’énergies renouvelables. Trois projets sont prévus sur la façade atlantique européenne.
La biotechnologie marine
La biotechnologie marine est l’étude et l’exploitation des organismes marins, pour l’élaboration de dérivés à forte valeur ajoutée (produits pharmaceutiques, chimiques, composés bioactifs).
L’évolution du secteur dépendra de la recherche-développement dans un premier temps.
Les métiers nécessaires à la croissance de ce secteur sont notamment: cadre technique en recherche-développement, chargé d'études, animateur scientifique, conseiller scientifique.
Les ressources minérales profondes
L’exploitation minière des fonds marins est une des orientations de la croissance bleue. L’expansion de ce domaine dépendra des recherches et études menées au préalable.
Les objectifs en ce domaine sont l’assistance à l’adaptation des capacités des acteurs et le développement de la filière (formation, recherche et développement).
L’aquaculture offshore
Assurer la durabilité et le développement de l’aquaculture est l’un des enjeux de la croissance bleue. L’aquaculture offshore/éloignée des côtes est un des axes de développement à l’étude. Les premiers objectifs sont la recherche et l’innovation, puis l’amélioration de son acceptabilité.