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FICHE E 3.1
janvier 2021
E. Formation des actifs et financement
Tous les employeurs du secteur privé doivent concourir au développement de la formation professionnelle et de l'alternance en finançant directement des actions de formation pour leurs salariés (voir fiche E.1.0) et par le versement :
Cette fiche présente le volet formation professionnelle de la contribution unique.Les contributions liées à l'apprentissage font l'objet d'une autre fiche n° E 3.0.Le versement de la contribution unique peut être complété par une cotisation conventionnelle déterminée par un accord paritaire de branche pour financer des actions visant le développement de la formation professionnelle continue.Les employeurs peuvent également décider de verser à leur OPCO une cotisation volontaire (voir plus bas).
L'ensemble des employeurs privés et associatifs est concerné par la contribution à la formation professionnelle, quel que soit leur effectif salarié. Cette fiche n'aborde pas les règles particulières applicables dans le secteur public (voir les fiches n°E 4.0 et suivantes). En outre, certaines catégories sont soumises à des règles particulières non détaillées ici : employeurs du BTP et d'intermittents du spectacle, les entreprises de travail temporaire, les particuliers employeurs ainsi que pour eux-mêmes les travailleurs indépendants, membres des professions libérales et professions non salariées, artisans, artistes-auteurs.
Tous les salariés peuvent bénéficier de formations au titre du CPF et/ou du plan de développement des compétences de leur employeur, selon leurs droits, la décision de l'entreprise et les règles de prise en charge des organismes dont ils relèvent (OPCO, CDC, Transitions Pro).
La cotisation fiscale obligatoire est collectée par l'OPCO dont relèvent l'employeur (voir fiche J 2.0) et qui la répartit selon les affectations prévues par la règlementation. A compter de 2022, la contribution Formation (et la taxe d'apprentissage) sera collectée par l'URSSAF ou la MSA et transmise à France compétences qui la répartira pour financer :
Les entreprises de 11 salariés et plus n'ont pas la possibilité de s'exonérer de tout ou partie de cette cotisation en déduisant les dépenses qu'elles ont engagées elles-mêmes pour leurs salariés (les règles dites d'imputabilité ont été supprimées).
Les prises en charge des OPCO au titre du plan de développement des compétences (employeurs de moins de 50 salariés) ne peuvent concerner que des actions concourant au développement des compétences : actions de formation, bilan de compétences, VAE (voir fiche n° E 1.0).
Le taux de la contribution fiscale Formation des employeurs est calculé, au titre de l'année en cours, en pourcentage du revenu d'activité retenu par le calcul des cotisations sociales. Son montant diffère selon l'effectif (moyenne mensuelle sur l'année civile) :
Ne sont pas comptés dans le calcul des effectifs les apprentis, les bénéficiaires d'un CUI ou d'un contrat de pro, les salariés mis à disposition par un groupement d'employeurs, une ETT ou une association intermédiaire.
Une contribution fiscale complémentaire basée sur les rémunérations versées aux salariés en CDD est due pour financer les CPF CDD. Elle n'est pas due sur certains contrats aidés et peut être remboursée en cas de transformation du CDD en CDI. De nouvelles règles de lissage s'appliquent pour atténuer l'augmentation des charges des employeurs en cas de franchissement du seuil de 11 salariés au titre d'une année ou pour la 1ère fois. Ces règles ne sont pas applicables lorsque l'accroissement de l'effectif résulte de la reprise ou de l'absorption d'une entreprise ayant employé 11 salariés ou plus au cours de l'une des 3 années précédentes.
Ces règles s'appliquent si l'employeur atteint ou dépasse ce seuil pendant 5 années civiles consécutives. Si sur la période, l'entreprise franchit à la baisse le seuil, elle n'est plus assujettie aux règles de lissage et une nouvelle période de 5 ans s'ouvre en cas de nouveau dépassement du seuil à la hausse. La cotisation 1 % CPF-CDD est inchangée.Le taux de 0,55 % est maintenu durant 5 ans pour les TPE qui ont franchi pour la 1ère fois le seuil de 11 salariés en 2018 ou 2019.Répartition de la contribution unique à la formation professionnelle et à l'alternance (contribution Formation + taxe d'apprentissage) Elle est décidée annuellement par France compétences dans le cadre fixé réglementairement. Après versement à l'Etat d'une part destinée à la formation des demandeurs d'emploi (1,632 milliard en 2021), les fonds sont répartis par France compétences :
Le solde est conservé par France compétences pour financer ses investissements et son fonctionnement.NB : un mécanisme transitoire est mis en place en 2019/2021, période au cours de laquelle les OPCO assurent la collecte et versent à France compétences une partie de celle-ci pour répartition. Les OPCO conservent 35 % de la collecte pour le financement du PDC et de l'alternance dans des proportions différentes selon les années.
La contribution à la formation professionnelle des employeurs de 11 salariés et plus étant désormais calculée sur la base du revenu d'activité de l'année en cours, un nouveau calendrier de collecte est mis en place :
La contribution reste collectée au 1er mars de l'année suivante. Mais un acompte de la contribution due doit être versé à l'Opco avant le 15 septembre 2021 (40 % de la contribution et de la cotisation CPF-CDD).
Au titre de 2021, deux acomptes de 60 % et de 38 % seront collectés respectivement avant le 1er mars et le 15 septembre de l'année. Le solde sera collecté au plus tard le 1er mars 2022 auquel s'ajoutera la cotisation CPF-CDD.Ainsi au 1er mars 2021, les employeurs verseront le solde dû au titre de 2020 et le 1er acompte au titre de 2021.
En complément des cotisations fiscales, les OPCO peuvent percevoir des contributions ayant pour objet le développement de la formation professionnelle. Il peut s'agir soit d'une contribution volontaire versée par l'employeur, soit d'une contribution prévue par un accord professionnel paritaire national.La contribution conventionnelle (qui pourrait être également collecté par l'URSSAF ou la MSA en 2022) est obligatoire pour les entreprises de la branche concernée, sous réserve d'un arrêté ministériel d'extension de l'accord. Attention : il faut se reporter aux accords de branche pour connaître le taux et l'affectation de la cotisation conventionnelle éventuellement créée par la branche, ou demander à l'OPCO. Ces accords peuvent prévoir des taux et objets différents selon la taille des entreprises. Cette cotisation est mutualisée par l'OPCO dès réception et gérée distinctement des autres contributions à la formation et à l'alternance.La contribution volontaire peut abonder le financement par les OPCO d'une formation ou financer des activités de conseil, diagnostic ou de gestion par l'OPCO au regard du coût de la prestation, voire de l'effectif et du public visé.
Des dispositifs de cotisations spécifiques obligatoires ont été institués pour les non salariés qui doivent verser une cotisation au FAF de non-salarié ou à l’OPCO dont ils dépendent.NB : les auto-entrepreneurs cotisent au FAF correspondant à leur activité : FAFCEA/CRMA, FIF-PL ou Agefice.
0,30 % au minimum (dans la limite d'une somme comprise entre 0,17 % et 0,89 % du plafond SS)0,17 % plafond SS pour les conjoints, membres de la famille et conjoints collaborateurs agricoles
Pêche et cultures marines (<11 salariés)
0,29 %
CRMA et FAFCEA (via l'Urssaf)
Ref : Articles L 6331-1 et suivants et R 6331-1 et suivants du code du travail.
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