Entreprises de proximité : des compétences en transition

Compétences et besoins de l'économie

Entreprises de proximité : des compétences en transition

Alors que le Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) entend s’appuyer sur les mutations d’ordre technologique, environnemental et démographique pour stimuler l’économie locale, l’opérateur de compétences EP (Entreprises de Proximité) publie quant à lui son baromètre « Transitions et compétences », afin de mesurer l’impact de ces évolutions sur les besoins des entreprises.

  • Transition écologique et énergétique : ce sont les boulangers, coiffeurs, agents immobiliers, aidants, architectes et pharmaciens qui sont les plus impactés en la matière. 66 % de la branche de l’assainissement et de la maintenance industrielle, ainsi que 58 % des entreprises de désinfection, dératisation et désinsectisation ont d’ailleurs engagé des actions pour en amortir les effets.
    Parmi les compétences qui leur semblent nécessaires à développer figurent l’adoption de gestes et de pratiques professionnelles économes en eau, en énergie et en matières premières (40 %), la gestion, le recyclage et le réemploi des déchets (35 %) ou encore la réglementation et les normes en vigueur dans leur domaine d’activité.
  • Transition numérique : perçue comme prioritaire par la branche de l’esthétique, cosmétique et enseignement technique et professionnel lié aux métiers de l’esthétique et de la parfumerie, la visibilité sur le web (site et réseaux sociaux) constitue un axe majeur de développement pour les entreprises, notamment dans une optique promotionnelle.
    Si les métiers de coiffeur (15 %), vendeur (14 %), agent immobilier (16 %) et de pharmacien (20 %) comptent parmi les plus impactés par le développement du numérique, c’est le notariat qui a mis en place le plus grand nombre d’actions de sensibilisation ou de formation.
  • Transition démographique : 41 % des entreprises de charcuterie de détail déclarent connaître des difficultés d’ordre intergénérationnel, pouvant entraîner des tensions et une instabilité des effectifs. Le manque de maturité de certains jeunes embauchés mettrait également à mal le besoin de rigueur (61 %) et d’autonomie (56 %) recherchées par les employeurs, alors que les savoir-être prennent légèrement le pas sur les compétences techniques.
Dans ce contexte, conseil, accompagnement, financement et formation des salariés apparaissent comme indispensables pour accompagner l’ensemble de ces changements, particulièrement dans les domaines écologique, énergétique et numérique. C’est pourquoi des actions de sensibilisation sont d’ores et déjà mises en œuvre, essentiellement dans les entreprises les plus grandes.

Consulter le baromètre.

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