Orientation et parcours
Quels motifs de rupture dans les services civiques ?
L’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (injep) a publié, le 18 juin dernier, une étude sur les ruptures de missions de service civique. Alors que plus de 80 000 jeunes de 16 à 25 ans réalisent un service civique chaque année,
plus d’un sur cinq n’est pas allé au bout de sa mission.
Ainsi, en prenant en compte les ruptures recensées en 2022 et 2023,
36 % résultent d’une rupture pour projet professionnel. Dans le détail, il s’agit généralement d’une embauche en CDD ou en CDI, ou encore d’une reprise d’études. Ce motif de rupture est par ailleurs
plus souvent observé chez les demandeurs d’emploi, qui utilisent le dispositif du service civique comme une solution d’attente avant de trouver un emploi stable.
Selon l’étude,
un tiers des missions de service civique est également rompue d’un commun accord entre les parties. Cette dénomination cache toutefois des subtilités, selon l’étude, les organismes mentionnent un manque d’engagement ou des difficultés d’intégration, alors que les volontaires manifestent une déception face au contenu de la mission et aux conditions de travail.
Enfin, si la fin anticipée d’un service civique intervient en moyenne à quatre mois,
la probabilité de rupture est étroitement liée à la durée prévue de la mission, celles de douze mois y étant plus sujettes (35 %) que celles de six mois (22 %).
Consulter l’étude de l’injep.