Emploi et insertion professionnelle
Un kit pour accompagner les jeunes en rupture
Les jeunes en rupture désignent des
personnes sans revenu et éloignées du Service Public à l’Emploi (SPE) depuis au moins cinq mois. Ceux-ci font depuis longtemps l’objet d’une attention toute particulière de la part des professionnels, notamment dans le cadre du Pacte des solidarités entré en vigueur en 2024 (voir
notre actu). Une rencontre d’envergure nationale, organisée en janvier à l’initiative de la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, avec la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, a rassemblé jeunes et acteurs du secteur.
L’événement a permis de dresser une liste de
préconisations sur les thèmes du
repérage et de la
remobilisation. Celles-ci se trouvent désormais rassemblées dans un kit qui recense également les
outils et
moyens d’accompagnement dans le cadre du Programme pour les Jeunes en Rupture (PJR).
Au-delà de ces questions, les échanges ont porté sur
cinq enjeux majeurs, à savoir la mobilité, l’accès aux droits, la lutte contre l’illettrisme, le logement et la santé. Ont ainsi été déclinés plusieurs dispositifs permettant de mettre en avant les
aides et prestations disponibles, assorties de leurs
conditions d’éligibilité :
- Insertion professionnelle : Allocation du Contrat d’Engagement Jeune (ACEJ), Allocation d’aide de Retour à l’Emploi (ARE), RSA Jeune (RSAJ) et Parent Isolé (RSAPI), prime d’activité, etc. ;
- Études : Bourse sur Critères Sociaux (BCS), allocation spécifique annuelle, aide au mérite, aide à la mobilité internationale, aide d’urgence, aide à la mobilité pour l’inscription en Master1 ;
- Santé : Complémentaire Santé Solidaire (CSS), Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) ;
- Logement : Allocation Personnalisée au Logement (APL), Allocation de Logement Social (ALS), aide Mobili-Jeune ;
- Mobilité : permis à 1€ par jour, réductions tarifaires pour les transports en commun, bonus écologique VAE.
À cela s’ajoutent une série de
conseils en matière d’accompagnement à l’accès aux droits et le récit d’
initiatives menées partout en région.
Selon des chiffres de l’Insee datant de 2022, la part de Néo-Aquitains âgés de 15 à 29 ans ni en études, ni en études ou formation représentait
12,1 %, soit un taux équivalent à la moyenne européenne (12,6 %). Pourtant, le taux de chômage des jeunes en Nouvelle-Aquitaine compte neuf points de plus que dans le reste de l’Union européenne.
Consulter le kit.