Erasmus+ (voir notre actu), programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport constituée de deux agences (l’une pour l’éducation et la formation, l’autre pour la jeunesse et le sport), a défini pour la période 2021-2027 quatre priorités, parmi lesquelles « la participation à la vie démocratique, valeurs communes et engagement citoyen ». Depuis 2018, 804 projets ont été portés sur cette thématique, soit 6,7 % des projets déployés par le programme.

Une note publiée en juin présente un point d’étape plus spécifique sur l’engagement citoyen et plus particulièrement sur les porteurs de projet et leurs participants, ainsi que les leviers d’évolution. Les projets afférents sont classés de la façon suivante :

• Action clé 1 : la mobilité des individus à des fins d’apprentissage 
• Action clé 2 : la coopération entre organisations et institutions  
• Action clé 3 : le soutien à l’élaboration des politiques et à la coopération

Fort de ses 545 projets financés par le programme, soit 67,8 %, l’action relative à la mobilité des individus à des fins d’apprentissage est la plus importante. Parmi ces projets, 85,6 % relèvent de l’agence Jeunesse et sport, alors que la part dédiée à la formation des adultes ne représente que 5,7 %, l’enseignement et la formation professionnels 2,6 %.

Si le public participant se caractérise par une grande hétérogénéité, les organismes financés au titre de la priorité « engagement social et citoyen » par l’agence Éducation/Formation sont quant à eux marqués par la prédominance des établissements d’enseignement général (39,6 %), puis des ONG, associations ou entreprises sociales (21,1 %). L’essentiel des projets sont développés en Île-de-France, mais 12,9 % des projets le sont en Nouvelle-Aquitaine.

En parallèle de ces chiffres, l’étude note un paradoxe entre le souhait des participants d’adopter une démarche active vers les autres et les objectifs des projets développés. C’est pourquoi elle met en avant quelques éléments de réponse, au moyen d’exemples et de suggestions, parmi lesquels la mise en œuvre d’actions à vocation sociale, environnementale et au développement international, plus en accord avec les aspirations des jeunes, et une plus grande implication de leur part dans l’élaboration même du projet. 

Lire la note de l’observatoire Erasmus+.